Plcc: déféré pour avoir partagé de fausses infos

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Alors que les réseaux sociaux deviennent un champ de bataille politique, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) alerte sur la nécessité d’un usage responsable du numérique.

À l’ère où chaque clic influence les résultats de l’élection, la vigilance numérique s’impose comme une responsabilité citoyenne incontournable.
La Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) a rappelé, ce vendredi 24 octobre 2025, l’importance de vérifier l’authenticité des informations partagées en ligne.

Cette mise en garde intervient après l’interpellation d’un internaute, identifié sous les initiales B.Z.H., soupçonné d’avoir diffusé de fausses informations sur Facebook.
L’homme partageait régulièrement des contenus non vérifiés, présentés comme des faits avérés, suscitant la confusion au sein de l’opinion publique.

Ses publications, largement relayées, ont provoqué des débats houleux et contribué à alimenter un climat de méfiance pendant une période politique sensible.
Face aux nombreux signalements d’internautes inquiets, la PLCC — structure technique de l’ANSSI-CI — a rapidement ouvert une enquête approfondie.

Les investigations ont permis de localiser et d’arrêter le mis en cause.

Avant de le soumettre à une audition en présence des autorités compétentes.
Lors de son interrogatoire, il a reconnu avoir partagé des informations sans preuve. Croyant que les sources initiales étaient crédibles.

Cet aveu met en lumière la légèreté avec laquelle certains utilisateurs traitent les contenus en ligne. Souvent sans vérifier leur véracité.
Pour la PLCC, cette affaire illustre la menace grandissante de la désinformation numérique sur la stabilité sociale et démocratique du pays.

En période électorale, les fausses nouvelles peuvent fausser les perceptions, diviser les citoyens et influencer dangereusement le choix des électeurs.
Les autorités rappellent donc qu’il est impératif de vérifier toute publication avant de la partager. Afin d’éviter d’alimenter la spirale de la désinformation.

Déféré devant le parquet, il devra répondre de ses actes pour diffusion de fausses informations. Conformément à la loi n°2013-451 du 19 juin 2013.
Cette infraction est passible de six mois à deux ans d’emprisonnement. Et d’une amende pouvant atteindre cinq millions de francs CFA.

La PLCC exhorte chaque utilisateur à faire preuve de discernement. Et à adopter une conduite responsable sur les réseaux sociaux.
Car à l’heure où les mots circulent plus vite que les faits, une publication imprudente peut suffire à attiser la discorde nationale.

FATEM CAMARA

photo:dr

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