Le 26 octobre 2000, Laurent Gbagbo accédait à la magistrature suprême après une longue lutte politique. Vingt-cinq ans plus tard, il choisit de tirer sa révérence.
Laissant derrière lui l’image d’un combattant opiniâtre et d’un démocrate convaincu.
Le 26 octobre 2000, Laurent Gbagbo entrait dans l’histoire. En prêtant serment comme président de la République de Côte d’Ivoire.
Cette journée symbolisait l’aboutissement d’un long combat politique mené au nom du multipartisme. Et de la liberté d’expression.
Issu d’un parcours académique brillant, il avait fait de la parole. Et de la résistance ses armes les plus redoutables et durables.
Son accession au pouvoir marquait aussi la victoire de toute une génération d’intellectuels engagés dans la construction démocratique du pays.
Pendant une décennie, il aura incarné la volonté d’une Côte d’Ivoire souveraine, libre dans ses choix et fière de son identité.
Malgré les épreuves, les crises et les exils, il n’aura jamais renoncé à son engagement pour la paix et la réconciliation.
Aujourd’hui, à 80 ans, Laurent Gbagbo annonce son retrait de la vie politique active et cède la place à une nouvelle génération.
Ce geste, empreint d’humilité, traduit la conscience d’un homme qui sait que les nations avancent par le renouveau et la transmission.
Pour beaucoup d’Ivoiriens, il demeure une figure tutélaire, un repère dans l’histoire récente du pays et de l’Afrique contemporaine.
Vingt-cinq ans après son accession au pouvoir, Gbagbo referme un chapitre, sans effacer les traces profondes de son passage.
Son héritage politique, fait de courage, de verbe et de convictions, continuera d’inspirer les défenseurs d’une Afrique libre et souveraine.
MARIE GNIALET
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
