Et si le prochain prix Nobel d’économie naissait en Afrique ? Et si l’innovation institutionnelle venait, non plus du Nord, mais d’Abidjan ?
L’Institut National des Administrateurs de Côte d’Ivoire (INADCI), présidé par la vénérable Viviane Zunon Kipré, vient de franchir un cap historique.
Un partenariat stratégique avait été scellé avec l’INSEAD, classée parmi les deux meilleures écoles de commerce du monde. Une école dont Philippe Aghion, prix Nobel d’économie 2025, est l’un des anciens.
Ce n’est pas une simple coopération académique. C’est un signal. Une boussole. Une promesse.

Former une nouvelle élite économique africaine
À travers ce partenariat, l’INADCI propose désormais des formations de classe mondiale. Directement connectées aux dernières avancées en matière de gouvernance, d’éthique des affaires, de stratégie et de leadership.
Des modules calibrés pour former des administrateurs compétitifs, non seulement sur les marchés africains, mais au sein des conseils d’administration mondiaux.
Le modèle n’est pas une copie. C’est une hybridation audacieuse entre l’expérience ivoirienne de gouvernance et les outils stratégiques globaux.
L’Afrique n’y est plus élève. Elle devient laboratoire.
L’Afrique, territoire d’innovation éthique
Le prix Nobel d’économie décerné à Philippe Aghion pour ses travaux sur la croissance par l’innovation, démontre une chose essentielle :
ce ne sont pas seulement les idées financières qui gouvernent l’économie mondiale, mais les idées humaines, éthiques, institutionnelles, capables de soutenir un modèle soutenable.
C’est exactement ce que tente de bâtir l’INADCI.
Un écosystème de gouvernance fondée sur la transparence, la responsabilité sociale et la compétence long terme.
Un champ d’innovation aussi puissant que celui des nouvelles technologies.
Une vision qui dépasse les frontières
Le partenariat entre INADCI et INSEAD ne vise pas seulement la formation. Il ouvre la voie à :
-
des études de cas africaines utilisées dans les plus grandes écoles du monde,
-
des recherches conjointes sur la gouvernance en contexte africain,
-
des programmes exécutifs pour former une élite panafricaine responsable.
Et surtout, il place la Côte d’Ivoire — et à travers elle, l’Afrique — au centre des nouveaux débats économiques mondiaux.
Et si le prochain Nobel était africain ?
Pourquoi l’Afrique ne produirait-elle pas elle aussi son prix Nobel d’économie à travers une vision endogène, humaine, éthique de la croissance ?
Et pourquoi ne pas imaginer, demain, un administrateur formé à l’INADCI contribuer de manière décisive à un nouveau paradigme économique ?
Pourquoi pas une nobélisation des idées venues d’Abidjan, comme le fut celle de Philippe Aghion, dont les travaux sur l’innovation structurent déjà les politiques européennes ?
L’INADCI n’a pas vocation à suivre.
Elle trace une voie, à mi-chemin entre l’efficacité stratégique, la rigueur managériale, et l’exigence de transformation sociale.
Une voie africaine du leadership, résolument moderne. Radicalement ancrée. Et nobélisable.
L’avenir pourrait se décider aussi en Afrique
Il ne s’agit plus de rêver un monde meilleur. Il s’agit de le construire. Avec méthode, avec rigueur, avec vision.
Et c’est précisément ce que fait l’INADCI, au croisement de l’action, de la recherche et de l’éthique.
L’INADCI n’est pas (encore) une fabrique à Nobel.
Mais elle en prend le chemin.
AK
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
