Le 5 octobre 2011, le monde perdait un génie. Visionnaire, rebelle, créateur infatigable, Steve Jobs laisse un héritage planétaire.
À la tête d’Apple, il a transformé notre quotidien avec l’iPhone, l’iPad, le Mac et a redéfini la technologie.
Steve Jobs meurt le 5 octobre 2011, après un long combat contre la maladie qui affaiblissait son corps mais jamais son esprit.
Il avait lutté pendant plus de sept ans, subissant notamment une greffe du foie en 2009 pour tenter de vaincre la maladie.
Malgré son état de santé fragile, il est resté aux commandes d’Apple, guidant la firme avec un sens unique de l’innovation.
En janvier 2011, il prend un congé indéfini, préfigurant un départ définitif qui allait marquer la fin d’une époque.
Le 24 août 2011, il annonce officiellement sa démission et propose que Tim Cook lui succède comme directeur général d’Apple.
Même affaibli, il décide de rester président du conseil d’administration pour continuer à guider la vision de l’entreprise qu’il a fondée.
Le départ de Steve Jobs provoque un séisme : les marchés réagissent immédiatement et les actions Apple chutent de 5 % rapidement.
Sa mort, quelques semaines plus tard, déclenche une vague d’émotion mondiale, au-delà des frontières de la technologie et des affaires.
Il n’était pas qu’un entrepreneur.
Mais un créateur de mondes, un bâtisseur d’imaginaire et un maître du design fonctionnel.
Avec Apple, il révolutionne l’informatique personnelle, la téléphonie mobile, la musique numérique et redéfinit la relation homme-machine pour toujours.
Il a fondé Pixar, réinventé l’animation numérique et contribué à la fusion entre art, science, rêve et productivité.
Visionnaire, Jobs impose une culture alternative, minimaliste et esthétique, transformant la technologie en une extension de notre identité moderne.
Son patrimoine ne repose pas seulement sur des milliards de dollars, mais sur l’impact durable qu’il a eu sur le monde.
Il ne percevait qu’un dollar symbolique de salaire annuel, se moquant des conventions et restant fidèle à son style anticonformiste.
À sa mort, il possédait plus de 5 millions d’actions Apple, et une importante participation dans les studios Disney via Pixar.
Il plaisantait en disant que son dollar était partagé : moitié pour ses réunions, moitié selon sa performance personnelle.
Il recevait aussi des avantages, dont un jet privé offert par Apple et le remboursement de frais de transport considérables chaque année.
En 2011, le magazine Forbes estimait sa fortune personnelle à 7 milliards de dollars, faisant de lui un homme discret mais puissant.
Malgré tout, Steve Jobs préférait parfois la médecine alternative à la technologie, refusant d’abord les traitements classiques contre son cancer.
Ironie du sort : ses inventions technologiques aideront les médecins du futur à diagnostiquer et soigner plus rapidement de nombreuses maladies.
Steve Jobs n’est plus, mais son esprit continue de vivre dans chaque smartphone, chaque idée innovante et chaque pixel d’écran.
JM AHOUSSY
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
