Ce que Assalé Tiémoko a commencé

2 semaines

Ce n’était pas une marche politique, ni une opération de charme orchestrée par un parti en quête de visibilité. Samedi 21 juin, à Bouaflé, c’est une autre dynamique qui s’est installée dans les rues.

Celle d’un engagement concret, désintéressé, incarné. Celle d’un projet politique qui se veut d’abord un projet de société.

Derrière cette journée de salubrité, un acteur : le parti « Aujourd’hui et Demain la Côte d’Ivoire » (ADCI). Dirigé au niveau national par le député-maire de Tiassalé, Antoine Assalé Tiémoko, et piloté localement par Alain Charles Houphouët, secrétaire citoyen, l’ADCI ne se contente pas de parler d’engagement citoyen. Il le met en pratique.

Un élan qui dépasse la politique

Cette initiative s’inscrit dans la Semaine nationale de l’engagement citoyen (SENEC), organisée du 12 au 14 juin à Yamoussoukro. Elle marque également le premier anniversaire de la création du parti ADCI, un mouvement jeune, mais déjà singulièrement actif. Son objectif : incarner une nouvelle manière de faire de la politique, où chaque acte du quotidien peut devenir un levier de transformation sociale.

À Bouaflé, l’ADCI a donc donné le ton : balayer les rues, ramasser les déchets, dénoncer l’indifférence environnementale. Mais surtout : réveiller les consciences.

Quand le balai devient symbole

Sous le soleil cuisant de cette fin juin, des dizaines de citoyens — jeunes, femmes, fonctionnaires, commerçants, élèves — se sont regroupés. Certains portaient des T-shirts aux couleurs du parti, d’autres étaient venus simplement avec leurs outils et leur volonté. Ensemble, ils ont sillonné les quartiers les plus touchés par l’accumulation des déchets plastiques, vidant les caniveaux, nettoyant les abords des écoles, rendant à certains espaces publics leur dignité.

Le balai devient alors un symbole. Non pas de nettoyage superficiel, mais d’un acte volontaire, conscient, qui lie l’individuel au collectif.

Une pédagogie par l’exemple

Pour Alain Charles Houphouët, responsable communal d’ADCI, cette journée est tout sauf anecdotique :

« L’engagement citoyen ne peut pas rester un slogan creux. Il faut descendre sur le terrain, donner l’exemple, former par le geste. »

Le message est clair : l’avenir écologique de nos villes dépend d’un sursaut commun. Ce sursaut commence par les petits gestes, mais il repose sur une conscience politique plus large. Celle que défend Antoine Assalé Tiémoko depuis plusieurs années déjà : replacer l’éthique et la responsabilité au cœur du leadership.

Une dynamique à consolider

Au-delà de cette action ponctuelle, ADCI ambitionne de faire de telles opérations un rituel régulier. L’objectif est de créer une chaîne de mobilisation permanente, ancrée dans les quartiers, en lien avec les écoles, les services publics, les ONG et les autorités locales.

Ce n’est pas seulement l’environnement qu’il faut nettoyer, rappellent les membres du mouvement : c’est la relation entre les citoyens et leur cité qu’il faut réinventer. En cela, l’acte écologique devient aussi un acte politique, au sens noble du terme.

Une Côte d’Ivoire qui apprend à se relever, balai en main

En un an d’existence, le parti ADCI trace peu à peu son sillon. Il ne revendique pas la solution miracle, mais une nouvelle méthode, plus proche du terrain, plus incarnée, moins centrée sur les appareils et plus sur les pratiques.

JULIEN BOUABRE

photo:dr

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