Benjamin Netanyahu est inarrêtable dans sa chevauchée guerrière. Il a rasé la Bande de Gaza pour éradiquer le Hamas, mène au Sud Liban une guerre contre le Hezbollah et poursuit des bombardements en Syrie.
Dans ces opérations rondement menées, les leaders des milices du Hamas et du Hezbollah neutralisés. De nombreux sites détruits. Et des milliers de personnes ont perdu la vie. Résultat, la CPI a lancé, le 21 novembre 2024, un mandat d’arrêt international contre le premier ministre israélien. Pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité ».
Mais comme « un cabri mort qui n’a pas peur de couteau », il n’a cure de ces sanctions, qu’il rejette avec le soutien de ses alliés occidentaux. Ainsi, depuis le vendredi 13 juin 2025, il est encore passé à l’offensive. Et en violation de toutes les règles internationales, il a fait lancer des attaques militaires contre Téhéran et l’Iran. Déclenchant une guerre entre les États hébreu et persan.
De nombreux civils et de grands chefs militaires de renseignements ont perdu la vie en Iran.
Des installations de missiles ont été endommagées, mais la cible principale reste le Guide de la révolution iranienne. « Nous n’excluons pas d’éliminer Ali Khamenei; cela mettrait fin au conflit, » a déclaré Netanyahu. Sans susciter aucune levée de boucliers en Occident.
En effet, à l’opposé de Vladimir Poutine et de la Russie, qui subissent une batterie de mesures de représailles économiques, sportives. Et diplomatiques au lendemain de l’invasion militaire de l’Ukraine, le 22 février 2022, le premier ministre israéien et son pays ne sont pas inquiétés.
En revanche, ils sont couverts. « La prolifération nucléaire iranienne constitue une menace pour Israël et pour nous-même, » a soutenu Emmanuel Macron. Pour apporter sa caution, ainsi que celle des puissances occidentales silencieuses, à l’agression du régime des Mollahs.
Et c’est le retour des vieilles méthodes qui ont vécu. Le président George Bush et son secrétaire d’État Colin Powell, sans feu vert de l’ONU, ont volontairement et faussement prétexté des armes de destruction massive en Irak. Pour liquider Saddam Hussein et déstabiliser le pays.
Le même faux disque américain reprend pour espérer prendre une revanche historique. Ejecter le pouvoir islamique instauré depuis 1979 par l’Ayatollah Khomeny. Et instaurer une démocratie à la Reza Palavhi. Et ce sale boulot est confié et exécuté par un présumé criminel de guerre en liberté et qui n’a rien à perdre.
F. M. Bally
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE