Ce samedi 14 juin 2025, la Fondation Houphouët-Boigny a servi de théâtre à une déclaration inattendue, mais longuement réfléchie
Depuis Yamoussoukro, Assalé Tiémoko entre en scène, non pour dénoncer, mais pour bâtir un futur politique audacieux et neuf.
Dans une atmosphère solennelle, Assalé Tiémoko, député-maire de Tiassalé, a révélé une décision porteuse d’une nouvelle ambition nationale.
Soutenu par son mouvement ADCI, il s’inscrit désormais parmi les visages aspirant à diriger la Côte d’Ivoire de demain.
Son discours, articulé autour de l’intégrité et du renouveau, s’est adressé à tous ceux que l’espoir habite encore pleinement.
Il ne se positionne pas contre des figures anciennes, mais propose un projet ancré dans l’écoute et la responsabilité collective.
Répondant à un appel lancé jadis par le président Ouattara, il revendique une jeunesse consciente, formée et engagée.
Assalé Tiémoko ne promet pas des miracles, mais une marche lucide vers une société plus équitable et moins divisée.
Il s’engage à ouvrir un espace politique où les jeunes bâtissent, surveillent, et défendent leur propre destin avec fermeté.
Face aux pratiques anciennes, il brandit la transparence, refusant la résignation et les arrangements qui mutilent les consciences.
Il a lancé un appel clair : rassembler 80 000 volontaires pour veiller pacifiquement à la régularité du processus électoral.
Pour lui, chaque jeune est un pilier potentiel d’un pays réconcilié avec ses valeurs, sa dignité et son avenir commun.
Il n’est pas question d’un rêve irréaliste, mais d’un projet progressif inscrit dans une temporalité assumée de dix années.
Selon lui, le véritable courage politique consiste à commencer sans garantie, avec la seule foi dans le pouvoir des idées.
« En politique, dit-il, on ne perd pas. On apprend. On s’élève. On affine notre capacité à faire autrement. »
Il ne se considère pas sauveur, mais porteur d’une méthode, d’un tempo, et d’une volonté de refuser le fatalisme ambiant.
Assalé Tiémoko interpelle ceux qui aspirent au changement, mais hésitent encore à franchir le seuil de l’engagement politique actif.
Pour bâtir une Côte d’Ivoire juste, il faut, selon lui, une alliance transgénérationnelle fondée sur des principes intransigeants.
Sa candidature n’est donc pas une aventure solitaire, mais l’ouverture d’une brèche où les consciences peuvent enfin respirer.
Le compte à rebours est enclenché : il ne s’agit plus de rêver, mais de se lever, ensemble, pour décider.
ETHAN GNOGBO
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE
