3 semaines

Samedi 14 juin, l’aube n’a pas suffi à sauver quatorze personnes, mortes dans un fracas mécanique à Agboville.

Il était à peine cinq heures lorsque le malheur a transformé la route d’Agboville en couloir de fer, de sang, de larmes.
À deux kilomètres d’Ery-Makouguié 01, le souffle d’un choc brutal a stoppé net les projets de quatorze êtres humains.
Un minicar de transport a violemment percuté un poids lourd en circulation opposée, selon les secours.


Le rapport reçu des pompiers civils de l’Agnéby-Tiassa évoque une scène de désolation absolue et un bilan humain terrible.
Parmi les victimes, un nourrisson, silencieux et sans défense, dont la courte vie est finie.
En tout, trente-deux personnes touchées dans cette collision, dont six grièvement blessées, inconscientes et évacuées en état critique.
Certaines souffrent de plaies ouvertes, d’os brisés, d’hémorragies internes. On les a toutes transportées vers le Centre hospitalier régional d’Agboville.
L’intervention des secours a mobilisé quatorze pompiers civils. Accompagnés de policiers et de gendarmes venus sécuriser et baliser la zone.
Les images recueillies laissent entrevoir l’ampleur du drame : tôles froissées, pare-brises éclatés, chaussures abandonnées, silence lourd de fin brutale.


La route, pourtant familière à tant de voyageurs, s’est transformée en piège meurtrier.

Balayant toute routine en une fraction d’instant.

Des témoins décrivent une violence inouïe, un impact frontal d’une brutalité telle que certains corps ont été projetés à distance.
Pour l’heure, les circonstances précises restent à établir, mais la question du respect des règles de conduite est vivement soulevée.
Fatigue du chauffeur ? Excès de vitesse ? Freinage tardif ou visibilité réduite ? L’enquête devra répondre à ces questions essentielles.
Dans les familles endeuillées, c’est la stupeur : des appels sans réponse, des voix qui ne reviendront plus, des silences définitifs.
Les autorités locales appellent à la prudence, mais le pays se demande combien d’accidents devront encore endeuiller la route nationale.
Chaque tragédie routière rappelle cruellement que la vitesse tue, l’imprudence coûte cher, et les routes mal surveillées deviennent des cimetières mouvants.
À Agboville, ce samedi, le ciel était clair, mais la terre a été tachée de sang, et de trop de douleur.
Le village d’Ery-Makouguié 01 se souviendra longtemps de cette date, marquée non par une fête, mais par une perte collective.
À l’heure des bilans, au-delà des chiffres, il reste des noms, des visages, des promesses brisées qu’on ne recoudra jamais.

JULIEN BOUABRE

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

Saut dans le vide

Après le succès retentissant de la CAN 2024, la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre une élection présidentielle sous tension. Entre blocages institutionnels,

DU MEME SUJET

Élise… Était-ce ta vraie vie ?

Élise Tolah n’a pas survécu à ses blessures. Un véhicule que conduisait

Autoroute du Nord : on est inquiet au PK106, l’enquête est en cours

Dimanche 15 juin 2025, un grave incident de circulation est survenu à