Il y a exactement 19 ans, la Côte d’Ivoire découvrait la Coupe du monde en Allemagne, face à l’Argentine redoutée.
Le 10 juin 2006, à Hambourg, les Éléphants faisaient leur entrée dans l’histoire du football mondial, remplis d’espoir collectif.
Malgré une entame difficile, les Ivoiriens ont livré un match intense, courageux et digne d’un groupe à fort potentiel sportif.
L’Argentine a pris l’avantage avec un but d’Hernán Crespo à la 24e minute, profitant d’un mauvais alignement défensif.
Quelques minutes plus tard, à la 38e minute, Javier Saviola doublait la mise, punissant une défense encore en réajustement collectif.
Menée 2-0 à la pause, la Côte d’Ivoire n’a pourtant jamais renoncé, montrant une volonté forte de se surpasser.
C’est à la 82e minute que Didier Drogba a inscrit le premier but ivoirien en Coupe du monde, symbolique.
Le but est venu d’une action construite, ponctuée par une passe décisive d’Aruna Dindané, complice régulier de Drogba en sélection.
Cette réduction du score, bien que tardive, redonnait espoir aux supporters et prouvait la résilience du groupe ivoirien motivé.Ce moment reste historique : Drogba devenait le tout premier buteur ivoirien sur la scène mondiale, devant des millions de spectateurs.
Ce match, bien que perdu, posait les fondations d’une génération dorée, fière, et porteuse de rêve pour toute l’Afrique.
Face à une grande nation comme l’Argentine, les Éléphants ont prouvé leur capacité à rivaliser, même dans l’adversité absolue.
Ce 10 juin est resté gravé dans la mémoire collective comme un tournant dans l’histoire du football ivoirien émergent.
Au-delà du score final, l’engagement, le talent et la combativité de l’équipe ont marqué les esprits et rassemblé une nation entière.
Ce match a montré que la Côte d’Ivoire pouvait briller sur la scène mondiale, malgré le poids de l’inexpérience.
Il a aussi révélé une alchimie précieuse entre Dindané et Drogba, qui allait inspirer d’autres succès pour la sélection.
Les Ivoiriens ont perdu 2-1, mais ce match d’ouverture reste une leçon de courage, d’espoir et de football vrai.
Aujourd’hui encore, ce 10 juin 2006 reste un repère fort pour tous les amoureux du ballon rond ivoirien sincère.
Ce fut un baptême du feu difficile, mais porteur de promesses que l’équipe nationale allait confirmer les années suivantes.
DESIRE THEA
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE