4 avril. C’est la nouvelle date des juges pour l’audience où Valérie Datro devra répondre des infractions de faux en écriture et usage de faux.
L’audience initialement prévue ce 14 mars au Palais de Justice du Plateau. Les juges l’ont reportée à la demande de son avocat, un report qui suscite des interrogations.
Celle qui, jusque-là, était introuvable et injoignable, a finalement comparu après de multiples feintes pour éviter la justice. Habillée de jaune, elle s’est présentée en compagnie de son « bon petit », un accompagnateur dont le rôle reste à préciser dans cette affaire.
Des accusations graves de faux en écriture

Le cœur du dossier repose sur une discordance manifeste de signatures entre deux documents officiels.
D’un côté, Valérie Datro a signé un contrat de son fils David Fofana avec le club Abidjan City. De l’autre, la mère a apposée une signature différente sur les documents transmis à la FIF pour permettre frauduleusement le transfert du joueur en Norvège.
Cette incohérence constitue une altération frauduleuse de la vérité. Caractérisant ainsi l’infraction de faux en écriture, punie par le Code pénal ivoirien. L’usage de ce faux pour induire en erreur les instances sportives renforce la gravité de l’affaire. En cas de suspicion de fraude, la justice peut exiger une expertise graphologique pour établir la vérité.
Ce qui a été fait. Et l’expertise a permis d dénoncer l’attitude la mère.
L’audience du 4 avril sera donc déterminante pour faire la lumière sur ce dossier, qui mêle fraude documentaire et irrégularités contractuelles dans le monde du football ivoirien.
Valérie Datro semble avoir été lâchée par ses mentors l’ayant conduit vers du faux. Nous y reviendrons.
DESIRE THEA
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE