Véronique Aka s’adresse aux militantes du PDCI-RDA avec fermeté et détermination
« En Côte d’Ivoire, c’est lorsque tu es un voleur que tu es respecté et considéré par certains.
Tidjane Thiam n’est pas un voleur, et c’est pour cette raison que certains osent manquer de respect.
Mais que personne ne s’y trompe : celui qui s’en prend à lui me trouvera toujours sur son chemin.
On l’accuse d’être sénégalais, mais n’a-t-on jamais vu un Chinois commander sans que cela ne choque personne ?
Alors pourquoi critiquer un Sénégalais, un frère africain qui se trouve bien plus proche de nous ici ?
N’avons-nous pas suffisamment souffert pour comprendre qu’il est temps de cesser ces débats stériles et inutiles ?
Nous ne sommes pas bêtes, et nous savons que le PDCI a été naïf et s’est vendu à bas prix.
Soit, mais trahir une maison qui vous a tout donné est une faute impardonnable pour tout militant sincère.
Cette maison nous a nourris, honorés, donnés des titres, et certains osent aujourd’hui lui tourner le dos ?
Je veux voir toutes les femmes du PDCI debout, mobilisées, armées de courage pour notre combat politique.
Nous avons un candidat de valeur, un homme qui fera respecter les Ivoiriens et défendra leur dignité.
Notre peuple a été spolié, nos terres sont volées, et notre droit fondamental à la justice est bafoué.
Quel est ce pays où l’on possède tous ses papiers mais où l’on craint encore d’aller au tribunal ?
Nous sommes nés ici, nous avons grandi ici, et nous connaissons ceux qui portent le nœud papillon.
Tidjane Thiam aurait pu choisir la facilité, sombrer dans la délinquance, mais il a préféré le travail acharné.
Il s’est consacré aux études, à l’excellence, et aujourd’hui il incarne une vision pour notre avenir.
À l’époque de Félix Houphouët-Boigny, la politique était menée avec sagesse et les ministres travaillaient réellement.
Il est temps de renouer avec cette époque, de bâtir un pays juste où le mérite est enfin récompensé. »
retranscription
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
