Ange Félix N’Dakpri, le commissaire général du SILA, ancien président de l’Assedi prépare le prochain salon du livre.
Beaucoup de surprises sont au rendez-vous; Bientôt les Caraïbes, pays invité à Abidjan. Au mois de mai, le Cavally, région invitée, aussi sera présent. L’écrivaine Marguerite Abouet de « Aya de Yopougon » est à l’honneur. Outre ces entités convoquées, des innovations de qualités. En attendant d’y revenir de façon détaillée, les objectifs de l’équipe composée à l’instar de Paul Agoubli, de jeunes dynamiques, disponibles, généreux, altruistes et patriotes surtout sont clairs.
Ces objectifs culturels et sociaux-éducatifs du SILA connaissent une nette progression grâce à l’enthousiasme de ses publics. Le rendez-vous littéraire international suscite un intérêt croissant, tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. Cependant, le succès économique peine encore à se concrétiser. En raison de la mobilisation insuffisante des ressources financières nécessaires pour couvrir le budget du festival.
Tout en saluant la naissance d’un lectorat ivoirien et africain actif, « je tiens, dit N’Dakpri, à plaider davantage auprès du Président de la République que nous remercions pour sa présence à l’Edition 2024. Je sollicite également l’attention accrue du Gouvernement ivoirien afin qu’il accorde des moyens financiers à l’industrie nationale du livre, de l’édition et de la lecture.
Des pays comme le Sénégal, le Maroc et l’Algérie ont déjà démontré l’importance de soutenir ce secteur.
Le SILA mérite d’être soutenu au même titre que des événements comme le Masa, le Sara, ou encore Archibat. En outre, je fais appel aux opérateurs économiques et industriels afin qu’ils assument leur Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE). Cette responsabilité inclut un soutien visible à l’éducation et à la culture, secteurs essentiels pour l’avenir de notre société.
Je profite également de cette occasion pour encourager tous les partenaires potentiels à associer leur image à ce grand événement littéraire. Le SILA est une tribune internationale de célébration des savoirs et des connaissances, un espace de valorisation de la littérature africaine. »
Le commissaire général du SILA, ancien président de l’Assedi, a retrouvé pour deux ans une reconnaissance méritée après des périodes difficiles. Il est désormais reconnu à l’échelle continentale, et un poste prestigieux lui a été confié dans le monde de l’édition.
HARON LESLIE
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
