Les opérations de fusions et acquisitions visent à maximiser les synergies entre entreprises pour créer de la valeur.
Elles permettent de renforcer la position concurrentielle, de réduire les risques et d’optimiser les processus. En 2024, les introductions en bourse (IPO) mondiales ont montré une dynamique solide, malgré les défis économiques et géopolitiques. Les secteurs comme la technologie et la consommation ont attiré un grand nombre d’investissements. L’Inde a dominé les IPO en termes de volume, suivie des États-Unis.
Les fusions et acquisitions sont réparties en différentes catégories : horizontales, verticales, concentriques et conglomérales. Chaque type vise des objectifs spécifiques, tels que la recherche de monopoles, la gestion des risques ou l’optimisation de la chaîne de valeur. En Afrique, les transactions sont souvent compliquées par des particularités juridiques et réglementaires complexes.
Les prérequis juridiques en Afrique, comme le chevauchement des droits nationaux et régionaux, rendent les opérations difficiles. Les entreprises doivent naviguer entre plusieurs régimes juridiques et obtenir des informations souvent limitées.
Cela nécessite une vigilance particulière lors des due diligences et dans la documentation des transactions.
Les secteurs les plus dynamiques dans les introductions en bourse en 2024 sont la technologie, les produits industriels et les biens de consommation. Ces secteurs représentent 60 % des IPO mondiales. En Afrique, des entreprises comme Boxer ont réalisé des introductions en bourse notables, générant des financements importants pour soutenir leur croissance.
En matière de fusions et acquisitions, les tendances actuelles mettent l’accent sur la durabilité, les facteurs ESG, et la gestion des risques face à la volatilité des marchés. La transition numérique, notamment grâce aux technologies, joue un rôle croissant dans l’optimisation de ces processus.
Les évolutions géopolitiques et les taux de change continuent d’influencer les stratégies de fusions et acquisitions. Les investisseurs doivent prendre en compte les contextes politiques et économiques pour garantir le succès de leurs transactions.
CAMUS BOMISSO
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE