Prêtre de diocèse en Afrique, docteur en Communication sociale de l’Université Pontificale Salésienne (UPS) de Rome. Chercheur au Centre de recherches sur les jeunes et les médias (CEJEM) à Paris. Et auteur de 30 livres, il écrit une belle et efficace lettre aux femmes dont nous vous proposons un extrait.
Chères femmes,
Je vous en supplie : ne brader pas votre féminité. Restez femmes ! C’est une grâce. Demeurez des partenaires crédibles et irremplaçables de la vie. Sortez de ce que vous appelez le combat pour l’égalité. Construisons ensemble par le dialogue fondé sur la reconnaissance des différences et leur respect. Sur l’égale dignité de tous les êtres humains, un monde plaisant où chacun trouve des raisons de vivre sereinement et joyeusement.
Comme le souligne très bien von Balthasar, « le rapport archétypique de l’homme et de la femme dépasse la sexualité.
Néanmoins, leur rapport est fécond. C’est là le sens et le but de leur différence ». Saint Paul dont les propos sont parfois ambigus sur la place de la femme, clarifie d’une façon moins ambiguë la relation des sexes dans la première lettre aux Corinthiens. Dans le Seigneur, la femme ne va pas sans l’homme ni l’homme sans la femme. Car si la femme a été tirée de l’homme, l’homme à son tour naît de la femme, et tout vient de Dieu ».
Refusez les idéologies féministes égalitaires qui s’égarent et vous égarent dans un rêve de masculinisation du charisme féminin. L’Église a besoin de vous comme femmes, pour sa mission et pour son rayonnement. Le monde a besoin de vous comme femmes, pour son devenir et son avenir.
En dehors de vous expliquer que vous êtes un trésor méconnu et « caché », et de vous aider à dévoiler et à déployer tout le potentiel vital et d’heureuses initiatives qui sont en vous et dont vous avez déjà donné la preuve depuis les temps immémoriaux, dans le sens du progrès et de l’accomplissement humain, n’écoutez personne. Pas plus que les vendeuses d’illusions qui sont au milieu de vous !
PFB
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
