Le 22 janvier 2024, après la lourde défaite de la Côte d’Ivoire contre la Guinée équatoriale (0-4) lors de la Coupe d’Afrique des Nations, on a démis Jean-Louis Gasset.
Le 24 janvier, Faé Emerse est le nouveau sélectionneur de l’équipe, le jour de ses 40 ans. Ce licenciement faisait suite à des « résultats insuffisants » en raison de la piètre performance de l’équipe, bien que les chances de qualification des Eléphants pour les huitièmes de finale n’étaient pas encore totalement éteintes.
Gasset, qui avait pris la tête de la sélection en mai 2022, voyait en ce poste son dernier grand défi. Cependant, malgré son émotion et ses excuses adressées au peuple ivoirien, la pression autour de ses résultats a eu raison de lui. Ce départ a suscité des débats. Certains remettant en question la gestion du sport en Côte d’Ivoire. Notamment la difficulté d’établir des projets à long terme.
Le départ de Gasset, bien qu’attendu après la défaite cuisante, a mis en lumière les tensions internes et la pression constante exercée sur la fédération et ses responsables. Notamment le président Yacine Idriss Diallo.
La situation a créé des remous, avec des critiques portant sur une gestion précipitée. Et sur l’absence de projets à long terme pour l’équipe nationale.
Si on a démis Gasset de ses fonctions en raison des résultats sportifs, on a également critiqué la FIF pour sa gestion. Et son incapacité à offrir une stabilité à long terme à l’équipe nationale. Créant ainsi un climat de frustration parmi les supporters et les observateurs du football ivoirien.
Le coach qui s’est attrapé, s’est vu renvoyé.
la question ne réside pas uniquement dans la compétence de l’entraîneur mais dans la gestion globale du football ivoirien. En effet, la Côte d’Ivoire, malgré sa riche histoire footballistique et ses succès passés, peine à maintenir une continuité dans la gestion sportive. La décision rapide de se séparer de Gasset pourrait refléter un manque de vision à long terme. En contraste avec d’autres pays comme le Sénégal. Des projets de sélection y sont construits sur plusieurs années.
De plus, le président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, a lui aussi été sous pression, en raison des résultats sportifs décevants. Mais aussi à cause des critiques des supporters et de la presse. La situation a mis en lumière les tensions internes, avec des appels à sa démission. L’heure est à la Can du Maroc.
DESIRE THEA
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE