Côte d’Ivoire: l’espérance de vie moyenne en 2025

2 mois

L’espérance de vie désigne le nombre d’années qu’une personne peut espérer vivre en moyenne, en prenant en compte les taux de mortalité actuels.

L’espérance de vie en Côte d’Ivoire en 2025. La prévision indique que l’espérance de vie devrait atteindre environ 64,64 ans. D’après les données actuelles et les projections démographiques.

Cela montre une légère progression par rapport aux années précédentes, malgré les défis économiques et sanitaires du pays. Cette amélioration est le résultat des efforts continus en matière de soins de santé, d’éducation, et de développement socio-économique. Toutefois, l’espérance de vie en Côte d’Ivoire reste inférieure à la moyenne mondiale. Et le pays devra continuer à investir dans le système de santé, la prévention des maladies. Ainsi que l’amélioration des conditions de vie pour atteindre des niveaux plus élevés.

Deux types principaux d’espérance de vie sont souvent évoqués : l’espérance de vie de cohorte et l’espérance de vie de période.

L’espérance de vie de cohorte se réfère à la durée de vie moyenne d’un groupe spécifique d’individus, généralement nés la même année.

Cette mesure suit ce groupe tout au long de sa vie et calcule l’âge moyen au moment du décès de chaque membre.

Cette estimation nécessite un suivi sur plusieurs décennies, et est souvent difficile à déterminer avant que tous les membres de la cohorte n’aient disparu. Elle se base sur les taux de mortalité observés et les projections futures pour estimer l’espérance de vie des individus au sein de ce groupe.

En revanche, l’espérance de vie de période est une mesure plus immédiate, qui calcule la durée de vie moyenne d’une cohorte hypothétique exposée aux taux de mortalité actuels pendant toute sa vie. Contrairement à l’espérance de vie de cohorte, l’espérance de vie de période ne tient pas compte de l’évolution future des taux de mortalité et se base uniquement sur les taux observés à un moment donné. C’est la mesure la plus utilisée par les organisations internationales telles que l’ONU et la Banque mondiale pour publier des statistiques d’espérance de vie.

Dans le monde entier, l’espérance de vie a connu une nette progression au cours des dernières décennies, et ce pour plusieurs raisons.

En 1900, l’espérance de vie moyenne d’un nouveau-né était de seulement 32 ans.

Aujourd’hui, cette moyenne mondiale est estimée à 71 ans. Cette forte augmentation est due à des avancées considérables dans les domaines de la médecine, de la santé publique et de la nutrition. La réduction de la mortalité infantile, l’amélioration des soins de santé, ainsi que les progrès en matière de vaccins, d’hygiène, et de traitements médicaux ont permis d’augmenter l’espérance de vie à tous les âges, non seulement pour les nourrissons mais aussi pour les adultes et les personnes âgées.

Les progrès dans des secteurs comme la nutrition, l’eau potable, l’assainissement, et la réduction de la pauvreté ont aussi joué un rôle important. Parallèlement, l’augmentation des revenus, l’amélioration des infrastructures de santé et le progrès technologique ont contribué à prolonger la durée de vie des populations. Ce phénomène est observé dans toutes les régions du monde, bien que certaines zones aient connu des améliorations plus rapides que d’autres.

En 2024, parmi les 29 principales économies du monde, les pays asiatiques comme le Japon, Hong Kong et Singapour occupent les premières positions en termes d’espérance de vie. Le Japon, avec 84,8 années d’espérance de vie, est le leader mondial, suivi de près par Hong Kong (84,3 ans) et Singapour (84,1 ans). Ces pays bénéficient de systèmes de santé avancés, de faibles taux de mortalité, et de modes de vie sains. En revanche, des pays comme le Myanmar et la Papouasie-Nouvelle-Guinée affichent une espérance de vie plus basse, respectivement 67,3 et 66,0 ans.

L’Afrique, de son côté, a observé une nette amélioration de son espérance de vie depuis 1990.

En 2024, l’espérance de vie en moyenne sur le continent est de 64,38 ans, et les prévisions pour 2025 sont légèrement supérieures à 64,64 ans. Des pays comme l’Algérie, le Cap-Vert, la Tunisie et l’île Maurice se distinguent avec des espérances de vie élevées, dépassant les 77 ans. Cependant, des nations comme le Tchad continuent de lutter avec une espérance de vie bien inférieure, proche de 54 ans. Ces différences sont souvent liées à des facteurs tels que l’accès aux soins de santé, l’éducation, et les conditions de vie.

La question de l’espérance de vie est profondément liée à la croissance économique. Les études montrent qu’une population en bonne santé est plus productive. Ce qui favorise la croissance du PIB par tête. En effet, une diminution de la mortalité, en particulier la mortalité infantile, permet à une société de bénéficier d’une main-d’œuvre plus jeune et en meilleure santé. Ce qui stimule la productivité et donc la croissance économique.

De plus, l’espérance de vie influence les comportements économiques à un niveau individuel.

Une vie plus longue incite les individus à épargner davantage pour leur retraite, ce qui augmente la masse de capital disponible dans l’économie. Cette épargne supplémentaire peut être réinvestie dans des projets qui génèrent une croissance économique à long terme. Contribuant ainsi à l’augmentation du revenu par habitant.

En somme, l’espérance de vie est un indicateur clé de la santé publique et de la prospérité économique d’un pays. Les améliorations dans ce domaine peuvent avoir des effets positifs durables, non seulement sur la qualité de vie des individus. Mais aussi sur la croissance économique nationale et mondiale.

CAMUS BOMISSO

photo:dr

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