La Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire (SGBCI) est actuellement en instance d’être vendue.
Malgré sa position de leader incontesté dans la zone UEMOA en termes de clientèle, de portefeuille et de profits. Curieusement, cette banque, la plus performante de la région ouest-africaine, se trouve aujourd’hui dans une situation de cession imminente. Ce qui suscite de nombreuses interrogations. En effet, cette vente pourrait être liée à des facteurs politiques internes qui sont encore flous.
Le directeur général de la SGBCI, Slawomir Krupa, avait indiqué que la cession de la banque pourrait être finalisée avant l’élection présidentielle. Celle prévue pour octobre 2025.
Ce timing soulève des spéculations, d’autant plus que la banque, ayant récemment effectué une transformation en profondeur, semble se préparer à quitter le marché ivoirien.
Pourquoi? Mystère. Après le lancement de son plan de transformation en 2019 et le changement de son nom juridique et commercial (de SGBCI à Société Générale Côte d’Ivoire), la banque s’est inscrite dans une dynamique de rapprochement avec la stratégie globale du groupe Société Générale, qui vise à mieux s’adapter aux évolutions du marché.
Cette annonce de vente intervient alors que la SGBCI, malgré sa forte rentabilité, est sur le point de quitter la Côte d’Ivoire.
Un marché où elle est non seulement leader mais aussi perçue comme un acteur clé du développement économique. Selon des rumeurs qui circulent, l’objectif est de relocaliser la banque dans un autre pays d’Afrique de l’Ouest. Loin de la Côte d’Ivoire. La question qui se pose maintenant est. Qui va racheter cette banque ?
Les spéculations vont bon train sur les différents acteurs susceptibles de reprendre la SGBCI. Des investisseurs locaux, des banques africaines régionales ou des institutions financières internationales pourraient être intéressés par cette acquisition. Attirés par la solide base de clientèle et la forte rentabilité de la banque. En tout cas, une chose est certaine, la SGBCI, après avoir été un acteur majeur du secteur bancaire ivoirien, pourrait bientôt changer de mains. Marquant ainsi la fin d’une époque pour la banque dans son pays d’origine.
L’avenir de la SGBCI reste donc incertain, mais une chose est claire. La Côte d’Ivoire pourrait bien perdre l’une de ses banques les plus prestigieuses dans les mois à venir.
MARIE GNIALET
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE