Didier, un jeune homme d’une vingtaine d’années, est accusé de vol d’un téléphone et conduit devant la justice.
À la recherche d’un avenir meilleur, Didier et dame K.G. avaient décidé de participer à un camp de prière à Abidjan.
Ce camp était réputé pour offrir un cadre propice aux retraites spirituelles et pour attirer des fidèles venus de divers horizons.
Dame K.G., femme d’une quarantaine d’années, espérait obtenir des réponses divines sur ses difficultés et améliorer ses conditions de vie.
Un jour, pendant le camp, la batterie de l’iPhone 11 Pro Max de dame K.G. s’est totalement déchargée.
Elle décide alors de brancher son téléphone à une prise électrique proche, espérant pouvoir l’utiliser pour ses besoins personnels ultérieurs.
Avant de s’éloigner pour se rendre à la salle d’eau, elle s’adresse à Didier, assis à proximité immédiate.
« Frère en Christ, veuillez surveiller mon téléphone pendant qu’il charge. Je vais à la salle d’eau rapidement, merci. »
Didier accepte la demande sans hésitation, manifestant un air calme et rassurant, fidèle à l’ambiance spirituelle du camp.
Cependant, à son retour, dame K.G. constate avec surprise que ni le téléphone ni Didier ne se trouvent à leur place.
Inquiète, elle interroge les autres participants, mais aucun d’entre eux ne semble avoir aperçu Didier ou le téléphone disparu.
Quelques minutes plus tard, Didier réapparaît, affirmant qu’il n’a jamais emporté l’iPhone et qu’il ignore où il se trouve.
Malgré ses affirmations, dame K.G. et d’autres fidèles insistent pour mener une fouille approfondie des lieux et des affaires personnelles.
Une surprise totale attend tout le monde : le téléphone est découvert soigneusement dissimulé parmi les effets personnels de Didier.
Face à cette découverte, les fidèles du camp sont choqués et interpellent Didier pour obtenir des explications sur cette situation inexplicable.
Didier, visiblement troublé, affirme qu’il ne sait pas comment le téléphone s’est retrouvé parmi ses affaires personnelles au camp.
Malgré ses dénégations, les participants décident de le conduire à la police pour permettre aux autorités de clarifier cette affaire troublante.
Les enquêteurs procèdent à une série d’interrogatoires afin de recueillir davantage d’informations sur les circonstances exactes du prétendu vol.
Au terme du procès, Didier est reconnu coupable et condamné à trois mois de prison ferme et une amende de 100 000 F CFA.
Dame K.G., bien que soulagée d’avoir retrouvé son téléphone, exprime sa tristesse devant cet incident survenu dans un cadre spirituel.
Cet événement reste un rappel pour les participants du camp sur l’importance de la vigilance, même dans des environnements sacrés.
ETHAN GNOGBO
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE