Fondation Doudou B: Mimi Errol apporte son éclairage percutant

Le critique d’art émérite Mimi Errol a apporté un éclairage percutant sur la pertinence de ce projet lors de la conférence. Selon lui, “ce projet dépasse le cadre d’une simple initiative artistique. Il s’inscrit dans une démarche de transformation sociale profonde, utilisant l’art comme catalyseur de résilience et de reconstruction intérieure.”

Mimi Errol a particulièrement insisté sur le potentiel de la peinture à devenir un outil de thérapie : “L’art, en offrant une voie d’expression alternative, permet à ces enfants de transcender leur vécu difficile. C’est une démarche qui allie esthétique et humanité, et c’est en cela qu’elle est révolutionnaire.”

Une vision soutenue par le regard de Mimi Errol

Doudou B, visiblement ému par l’accueil réservé à son initiative, a mis en avant l’objectif principal de sa fondation. Offrir un espace où les enfants vulnérables peuvent extérioriser leurs émotions et trouver du réconfort.

“À travers la peinture, ces enfants trouvent une voix, une manière de raconter leur histoire et de se reconnecter à eux-mêmes,” a-t-il expliqué.

Ce point de vue a été illustré par le témoignage poignant de Danielle Douh, directrice de la pouponnière d’Adjamé : “Depuis les ateliers de la Fondation Doudou B, nous avons vu des enfants s’ouvrir et exprimer ce qu’ils n’arrivaient pas à verbaliser. La peinture a brisé des murs.”

Pour Éric Sahiri, communicateur et coanimateur de l’événement, cette initiative va plus loin que l’atelier : “La Fondation s’engage à offrir des ressources tangibles aux structures qui accueillent ces enfants, renforçant leur résilience tout en valorisant leur potentiel.”

Un acte pour aujourd’hui et demain

À travers ce projet, Doudou B et sa fondation ambitionnent de bâtir un pont entre l’art et la réinsertion sociale. Comme l’a souligné Mimi Errol : “Ce genre d’initiative devrait inspirer d’autres artistes à s’engager au-delà de leur discipline, car l’art, dans sa force expressive, a le pouvoir de changer des vies.”

HARON LESLIE

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE