Françoise Remarck: « Monné Bou était humble et généreux »

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La ministre Françoise Remarck a exprimé hier mercredi la compassion du président Ouattara envers la famille biologique de Monné Bou.

Le Premier ministre Robert Beugré Mambé et le gouvernement ont également manifesté leur solidarité à la veuve Médarde et ses proches.
Monné Bou, peintre émérite décédé le 17 novembre à Abidjan, avait atteint l’âge vénérable de 76 ans.
Lors d’un hommage artistique à l’INSAAC, la ministre a salué l’engagement d’un artiste voué à l’art toute sa vie.

Elle a rappelé un moment marquant : la dernière exposition de Monné Bou au Musée des Civilisations ivoiriennes.
Cet événement, tenu le 7 mars 2024, célébrait cinquante ans de peinture sous le commissariat de Christel Mangoua.
Malgré la maladie, Monné Bou avait montré une détermination admirable, honorant l’art comme un ultime adieu inspirant.

Pour Mme Remarck, cet hommage célèbre son talent exceptionnel et son rôle dans l’enrichissement des arts nationaux.
À travers ses toiles, Monné Bou dévoilait un regard unique, parfois lumineux, parfois sombre, mais toujours profondément humain.
Elle a décrit l’artiste comme humble, généreux et toujours prêt à transmettre ses savoirs aux générations futures.

Né en 1948, Monné Bou est un pionnier des arts plastiques ivoiriens, un bâtisseur du patrimoine artistique national.

Diplômé des Beaux-Arts d’Abidjan et de Luminy, il se distinguait par une technique inspirée de Jackson Pollock.
Cette méthode unique alliant abstraction et figuration offrait des œuvres dynamiques et narratives d’une rare expressivité.
En 1993, une de ses créations a illustré les affiches des Grapholies, événement majeur des arts plastiques africains.

La Poste ivoirienne lui rendit hommage en reproduisant ses œuvres sur des timbres, perpétuant ainsi son héritage artistique.
Monné Bou a façonné le paysage artistique ivoirien aux côtés d’autres talents tels que le célèbre artiste James Oura.
Chaque coup de pinceau portait une vision singulière du monde, faisant résonner des échos universels et intemporels.
L’hommage artistique de l’INSAAC rappelle que la création artistique transcende le temps, honorant son génie inoubliable.

HARON LESLIE

photo:dr

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