Un homme de 57 ans, père de neuf enfants, condamné le jeudi 5 décembre 2024 au tribunal de M’Bahiakro.
Il a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis pour avoir volé une chèvre. L’incident s’est produit le 27 novembre 2024 dans le village de Yérakro, situé dans la commune de M’Bahiakro.
Le prévenu a profité du passage d’une chèvre dans sa cour pour saisir l’animal. Il a tué l’animal sur-le-champ, sans aucune hésitation. Le propriétaire de la chèvre, s’apercevant de la disparition de son bien, a immédiatement commencé à le chercher. Ne trouvant aucune trace de son animal, l’accusé a attendu la nuit pour dissimuler le cadavre dans la broussaille. A proximité du village.
Le propriétaire, soupçonnant le prévenu d’être l’auteur de ce vol, a envoyé son fils enquêter chez l’accusé. Ce dernier n’étant pas chez lui, le jeune homme a poursuivi ses investigations dans le village. En chemin, il a croisé le prévenu qui revenait de la forêt, portant un sac vide, mais taché de sang. Cette rencontre a immédiatement suscité des doutes.
Le lendemain matin, après une nouvelle inspection, le fils du propriétaire de la chèvre a retrouvé l’animal enterré sous des feuilles mortes dans la broussaille.
Il a informé son père, qui a alors alerté les autorités.
B.N.J. a été rapidement arrêté et présenté devant le tribunal. Lors de l’audience, il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, confirmant ainsi les soupçons du propriétaire.
En vertu des articles 457, 458, 461 et 462 du code pénal, l’accusé a été jugé coupable de vol d’animal et de cruauté envers l’animal. Le tribunal de M’Bahiakro l’a condamné à une peine de trois mois de prison avec sursis. En outre, il a été condamné à une amende de 300 000 francs CFA, que l’accusé devra payer pour couvrir les dommages causés au propriétaire de la chèvre.
La condamnation a attiré l’attention sur le respect de la propriété et des animaux. Soulignant l’importance de la justice dans le cadre de tels délits. Bien que la peine de prison ait un sursis, le prévenu devra désormais faire face à cette amende. Et à l’impact de ses actes sur sa famille et la communauté.
ETHAN GNOGBO
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE