Dr. Kone Katinan Justin :  » nous avons tiré sur nos propres enfants »

2 semaines

Dr. Kone Katinan Justin, membre influent du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), partage un témoignage.

Un témoignage poignant sur la période tumultueuse de la rébellion en Côte d’Ivoire. Ce récit met en lumière les défis auxquels le président Laurent Gbagbo a été confronté lors de ces événements critiques.

Selon Dr. Katinan, Gbagbo a dû faire face à une véritable offensive d’une cohorte de rebelles qui avançaient vers Bouaké. Une des villes stratégiques du pays.

Face à cette menace, les forces loyalistes ont réussi à stopper net cette avancée au niveau de M’BahiaKro. Cependant, cette victoire a révélé une réalité tragique.

Au fur et à mesure que la situation évoluait, il est devenu évident que les rebelles n’étaient pas seulement des insurgés. Mais bien des jeunes Ivoiriens, représentant l’avenir de la nation. Ces jeunes, souvent manipulés et envoyés au front, étaient utilisés comme chair à canon par des acteurs extérieurs à la lutte.

Dr. Katinan déclare avec une profonde émotion : « Nous avons tiré sur nos propres enfants. »

Ce constat douloureux soulève des questions sur la nature des conflits et des divisions qui peuvent déchirer une nation.

Une telle expérience laisse des cicatrices indélébiles.

Et transforme inévitablement la perception que l’on a de son propre pays et de ses concitoyens.

Dr. Katinan souligne que, lorsqu’on est confronté à des événements aussi tragiques et dévastateurs, il est essentiel d’adapter sa manière de réagir. « Vous ne pouvez pas rester figé dans vos anciennes habitudes ; il faut évoluer« , insiste-t-il.

Cette nécessité d’évolution ne se limite pas seulement à la réaction face à des conflits. Mais elle s’étend également à la construction d’un avenir meilleur pour la Côte d’Ivoire. Les réflexions de Dr. Katinan mettent en lumière l’importance cruciale de la réconciliation nationale et de la paix. Il appelle à une prise de conscience collective pour éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.

Il est vital que les jeunes ne soient plus jamais utilisés comme instruments de guerre. Mais plutôt comme acteurs du développement et de la paix. La mémoire de ces tragédies doit servir de leçon pour bâtir une société où chaque individu est valorisé et où les conflits peuvent être résolus par le dialogue et la compréhension mutuelle.

Ce témoignage de Dr. Katinan est un appel à la responsabilité de chacun, afin que les erreurs du passé ne se reproduisent pas. Il incarne également un espoir pour un avenir où les Ivoiriens peuvent se rassembler autour d’un objectif commun : celui de construire un pays uni, en paix et prospère.

ETHAN GNOGBO

photo:dr

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