Blaise Lasm, Secrétaire Général du PPA-CI : un appel à l’action et à la justice électorale
Blaise Lasm, secrétaire général et militant du PPA-CI, exprime des préoccupations profondes concernant la situation socio-économique en Côte d’Ivoire.
Il déclare : « Le taux de pauvreté n’a pas baissé. En réalité, nous comptons plus de 550 000 pauvres en valeur absolue depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui. » Cette déclaration met en lumière l’absence de progrès significatif après quatorze ans au pouvoir.
Il critique sévèrement le gouvernement en soulignant qu’il est temps de présenter un bilan réel plutôt que de se contenter de projections sur la production agricole. « On parle de projections en matière de production agricole. Mais il serait plus pertinent de faire le bilan de ce qui a réellement été accompli. Et malheureusement, ce bilan est inexistant« , ajoute-t-il.
La situation est aggravée par des importations massives, comme il le souligne : « Pire encore, nous importons pour 1000 milliards de francs CFA en riz et en poisson. »
Cette dépendance vis-à-vis des importations souligne la nécessité urgente de trouver des solutions durables pour le pays.
Blaise Lasm évoque aussi la flambée des prix, notant que « le kilo de viande coûte désormais 3000 francs CFA« . Tandis que les coûts du carburant et de l’électricité continuent d’augmenter. Ces hausses impactent directement le quotidien des Ivoiriens.
Il exprime également un souhait concernant la justice électorale, espérant que le chef de l’État reconnaîtra la nécessité de se conformer aux décisions de la Cour de justice. « Nous espérions que le chef de l’État accepterait de faire droit à la Cour des Peuples. Afin que l’arrêt de la Cour de justice soit appliqué. Cela permettrait à Laurent Gbagbo de voir son nom remis sur la liste électorale. »
Enfin, il conclut en affirmant qu’il est impossible d’aller aux élections avec la Commission Électorale Indépendante (CEI) actuelle que dirige Coulibaly Kuibiert. Soulignant ainsi les doutes persistants concernant l’intégrité du processus électoral. Son intervention appelle donc à une réévaluation des priorités et des structures en place pour garantir une véritable démocratie en Côte d’Ivoire.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE