Le week-end dernier, les poètes du graffiti ont investi le jardin botanique de Bingerville.
Pour une séance vespérale. Sous les bombes de peinture de ces redoutables restaurateurs des murs tristes et fanés le jardin a retrouvé sa beauté. Beau il est devenu comme une âme qu’on soigne avec délicatesse.
Ce n’était qu’un prélude, une douce répétition avant le grand rendez-vous du 9 au 19 novembre pour le premier festival de graffiti de la région. Albéric Kouassi et ses artistes d’amis promettent d’éblouir, de faire vibrer les cœurs, et de marquer les esprits avec leurs œuvres.
Dans cette effusion d’énergie et de générosité, ils ont peint les murs du jardin de figures emblématiques de notre histoire commune. Universelle et sans frontière.
Tupac, ce chanteur à l’âme blues et à l’esprit affûté, a repris vie sous les couleurs éclatantes.
L’auteur de « seul contre tous » (Me against the world) trop raffiné est devenu pour se fondre dans l’anonymat. L’ex de Mme Will Smith a retrouvé un nouveau visage sous les coups de spray, se redécouvrant dans une fresque vibrante.
L’espace était éblouissant, transformé en un tableau vivant où se mêlaient passé et présent, histoire et création. Des amis, animés par la même passion, ont répondu présents, prêtant main-forte avec enthousiasme et cœur. Franc Atté, communicateur sérieux et efficace, orchestrait en coulisses. Tandis que l’immense talent de Dorris Haron Kasco, photographe de génie, ouvrait l’objectif pour capturer l’instant. Refermant son appareil uniquement lorsque la magie était complète.
AK
Crédit photos: DORRIS HARON KASCO
POUVOIRS MAGAZINE