La destruction des forêts classées en Côte d’Ivoire constitue une grave menace pour l’environnement et l’économie nationale.
Ces forêts sont essentielles pour la biodiversité, le climat et le bien-être des communautés locales. Malgré cela, des individus continuent de violer les lois en vigueur, menaçant ainsi l’équilibre écologique du pays.
L’exemple récent de l’arrestation d’un homme en flagrant délit de sciage à façon dans la forêt classée de Séguié illustre bien cette problématique. Cet individu, surveillé depuis un mois par la Société de développement des forêts (Sodefor), a été appréhendé et conduit au tribunal d’Agboville pour répondre de ses actes.
La responsabilité de protéger les forêts classées incombe à plusieurs acteurs, notamment les autorités publiques, les organisations non gouvernementales et les communautés locales. La Sodefor appelle d’ailleurs les populations à une franche collaboration pour une meilleure protection des forêts classées.
Cependant, il est également crucial que le gouvernement renforce les mesures de surveillance et les sanctions contre les contrevenants pour dissuader de futures infractions. La protection des forêts classées nécessite une approche intégrée, combinant sensibilisation, réglementation et répression. Les actions concertées de tous ces acteurs sont indispensables pour garantir la préservation de ce patrimoine naturel.
Les communautés locales doivent également jouer un rôle actif dans la conservation des forêts en signalant les activités illégales et en participant à des initiatives de gestion durable. Une telle collaboration contribuera non seulement à préserver les ressources naturelles mais aussi à garantir un avenir durable pour les générations futures.
En somme, la lutte contre la destruction des forêts classées est une responsabilité collective. Chaque acteur doit jouer son rôle pour éradiquer ce fléau.
JM AHOUSSY
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE