Son mouvement n’exclut pas la possibilité d’une grève nationale en 2025 si leur revendication principale, l’octroi d’une prime trimestrielle aux enseignants, n’est pas satisfaite.
A fait savoir le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI), Ekoun Kouassi. C’était hier à Yamoussoukro.
« Pour la prochaine rentrée, nous mettrons véritablement l’accent sur l’obtention de ces primes pour les enseignants. Si nous devons recourir à une cessation de travail pour les obtenir, nous n’hésiterons pas à le faire. Ce n’est certes pas notre souhait, mais il n’y aura pas d’autre moment. C’est maintenant ou jamais », a affirmé M. Ekoun, alors que son organisation est réunie en congrès ordinaire dans la capitale politique.
« Nous affirmons que l’équité et la justice sociale commencent par la reconnaissance des enseignants à travers des primes. Plus tard, il sera trop tard. Les primes, c’est maintenant », a-t-il insisté devant la presse. Reprenant les slogans qui résonnaient dans la salle où se déroulaient les travaux.
Il a rappelé que la trêve sociale signée entre le gouvernement et les organisations syndicales n’exclut ni de nouvelles revendications ni le recours à des grèves.
« Cette trêve sociale stipule que nous devons obtenir des avancées par le dialogue. Sachez que depuis deux mois, nous avons achevé les discussions sectorielles avec le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Nous avons déposé nos revendications, y compris les primes pour les enseignants, sur le bureau de Madame la ministre. Nous attendons une réponse », a-t-il révélé.
MARIE GNIALET
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE
