Aujourd’hui, nous rendons hommage au Maréchal des Logis Bohou Kouamé Thècle, décédé il y a quatre ans. L
e 31 août 2020, on avait retrouvé son corps sans vie dans une broussaille à Adzopé. Juste tout près du quartier dénommé « Trois Rivières ».
On avait constaté une blessure suspecte par arme à feu à la tempe gauche. À côté de lui, on avait découvert un pistolet automatique, accentuant le mystère de sa mort tragique. Assassinat ou suicide? Mystère et boule gomme. Ce jeune gendarme fut issu de la promotion 2013-2015 de l’école de gendarmerie de Toroguhé dans le département de Daloa. En mission de sécurisation dans la région de la Mé, son destin avait pris une tournure tragique et dramatique à la fois.
L’annonce de son décès avait, on s’en souvient, suscité une vive émotion au sein de la Gendarmerie Nationale de Côte d’Ivoire. Et même bien au-delà. On avait ouvert une enquête immédiatement pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame. La perte de Bohou Kouamé Thècle est une grande épreuve pour ses collègues et ses proches. Que ce drame difficile à expliquer a profondément marqué. Lors de ces moments difficiles, le Commandant Supérieur avait exprimé sa vive compassion à la famille biologique du défunt.
Le Général de Division Alexandre Apalo Touré, touché par cette perte, avait tenu à adresser ses sincères condoléances à tous que le drame avait affecté. La Gendarmerie Nationale, unie dans la douleur, avait réaffirmé son soutien indéfectible à la famille. Et à tous les collègues du maréchal disparu. Ce drame avait rappelé la dure réalité des missions de sécurisation. Et aussi les risques encourus par nos forces de sécurité. À la mémoire de Bohou Kouamé Thècle, la nation tout entière se souvient encore de son sacrifice et de son engagement. Puisse son âme continuer de reposer en paix.
ETHAN GNOGBO
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE