Elle a déjà levé 324 milliards cfa depuis le début de la campagne. Et Kamala Harris est prête à marquer l’histoire en devenant la première femme présidente des États-Unis.
Tout comme Barack Obama a été le premier président noir. Son ambition, même si elle ne l’exprime pas ouvertement, est de briser ce plafond de verre. Et d’inspirer des générations à venir. Son ascension politique fulgurante, ponctuée par un charisme indéniable et une détermination sans faille, a redonné de l’énergie à une campagne démocrate. Celle-ci semblait en perte de vitesse.
Lors du Congrès démocrate, Kamala Harris s’est distinguée par son enthousiasme contagieux et son engagement profond.
Elle a su redonner espoir aux partisans démocrates à un moment où la campagne avait grand besoin d’un renouveau. Sa montée en popularité, surtout après qu’elle ait pris la place de Joe Biden comme candidate à la présidence, a surpris beaucoup de monde. Elle a habilement utilisé cette vague de soutien inattendue pour se positionner comme une figure unificatrice. Capable de rassembler une base démocrate diversifiée et de mobiliser des électeurs qui se sentaient désillusionnés.
En matière de politique étrangère, Kamala Harris a affirmé sa volonté de maintenir le cap actuel. Elle a réitéré son soutien à l’OTAN et à l’Ukraine, tout en promettant de « résister à l’agression de Poutine ». Une position largement attendue qui renforce l’engagement des États-Unis sur la scène internationale. Bien que ces positions soient familières, elles montrent sa détermination à garantir la sécurité nationale. Et à poursuivre une politique étrangère fondée sur des alliances solides.
La question israélo-palestinienne : une approche prudente
Sur la question complexe du conflit israélo-palestinien, Harris a maintenu une position prudente et équilibrée. Bien que les Palestiniens n’aient pas eu l’occasion de s’adresser à la convention démocrate, elle a réitéré les engagements habituels. Ce sont ramener les otages, mettre fin au conflit tout en garantissant la sécurité d’Israël. Et promouvoir l’autodétermination du peuple palestinien. Ces déclarations, bien que perçues par certains comme du “bla-bla”, démontrent sa compréhension des sensibilités politiques. Et sa volonté de naviguer prudemment dans ce dossier épineux.
Kamala Harris se trouve à un moment crucial de l’histoire américaine. Si elle devient présidente, elle ne se contentera pas d’être une première femme à ce poste; elle sera également un symbole puissant de progrès et de changement. Comme Barack Obama l’a fait pour la communauté afro-américaine, Harris pourrait devenir une source d’inspiration pour des millions de femmes et de jeunes filles à travers le pays. Leur montrant qu’il est possible de surmonter les obstacles et de réaliser leurs aspirations les plus ambitieuses.
En somme, l’ascension de Kamala Harris pourrait inaugurer une nouvelle ère de leadership inclusif et progressiste aux États-Unis. Si son ambition se réalise, elle pourrait transformer le paysage politique américain. Et laisser une empreinte indélébile sur l’histoire du pays.
TAMA CESAR
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
