Le 13 juillet dernier une tentative d’assassinat visant l’ancien président américain Donald Trump.
Derrière cette attaque se trouvait Thomas Matthew Crooks. Un jeune Américain de 20 ans, originaire de la périphérie de Pittsburgh. Crooks, décrit comme intelligent mais distant, portait souvent des lunettes à monture métallique. Et ses cheveux fins séparés au milieu renforçaient son allure discrète.
Surnommé « Tom » par ses camarades, Crooks était un solitaire. Ses années de lycée à Bethel Park notent une certaine marginalisation. Souvent moqué pour ses tenues de chasse ou son port du masque après la pandémie. Il préférait rester seul. Son téléphone l’absorbait. Bien qu’il ait tenté de rejoindre l’équipe de tir de son école, son manque d’adresse l’a conduit à un rejet. Pourtant, à travers sa famille, il était membre du Clairton Sportsmen’s Club, où il s’entraînait régulièrement au tir.
Le jour précédant la fusillade, Crooks s’était rendu au champ de tir pour s’entraîner avec son AR-15, une arme que son père a acheté. En 2013.
Son père acheté une arme en 2013
Le jour de l’attaque, il a méthodiquement préparé son acte, achetant 50 cartouches et se rendant seul à Butler, en Pennsylvanie. Il s’y déroulait le rassemblement de Trump. Vêtu d’un t-shirt gris, d’un short camouflage, et d’une ceinture noire, il a marché pendant une demi-heure. Avant de se positionner sur le toit d’un hangar à environ 135 mètres de l’endroit où Trump s’exprimait.
Lorsqu’il a ouvert le feu, la panique s’est répandue parmi les spectateurs. Cependant, l’intervention rapide des services secrets a mis fin à l’attaque en abattant Crooks. Ses camarades le décrivaient comme un « garçon bizarre ». Mais rien en lui ne laissait présager un acte aussi violent. Crooks semblait être une personne ordinaire, préférant la solitude à toute interaction sociale. Sans donner le moindre indice de croyances politiques radicales. Ce qui a poussé ce solitaire à tenter un acte si extrême demeure une énigme pour tous ceux qui l’ont connu. Les motivations de ce jeune homme restent un mystère.
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE
