Affaire Datro. Les ombres du football ivoirien à l’épreuve de la justice.
L’affaire Datro continue de faire des vagues, plongeant dans une tourmente judiciaire qui ne cesse de s’amplifier. Au cœur de cette tempête, Valérie, la mère du footballeur, a finalement répondu à des accusations de faux en écriture privée. C’était au pôle financier et économique. Face aux juges, elle a fermement nié avoir apposé sa signature sur les documents incriminés. Insistant qu’elle était malade à l’époque où son témoignage était requis pour éclairage.
Le pôle économique et financier a également convoqué sans succès le préfet Sam Etiassé pour éclaircir son rôle dans cette affaire complexe. Yves Sawadogo, quant à lui, a été le premier à répondre aux questions, fournissant sa version des faits. De manière très surprenante, Mme Djoman, impliquée dans la gestion de l’affaire, a pris une retraite anticipée. Elle a soulevé des questions sur les véritables motivations de ce départ précipité.
Toutes les personnes citées dans cette affaire se sont expliquées devant le juge.
Chacune tentant de justifier son implication ou son absence d’implication au moment des faits.
Pendant ce temps, le joueur Fofana Datro, autrefois une étoile montante, semble désormais se retrouver dans l’ombre. Chelsea, le club qui l’avait recruté, ne le considère plus comme une priorité, ni pour ses matchs, ni même pour son banc de remplaçants.
On se rappelle que pour n’avoir pas considéré les pièces probantes, selon Né Marco, qu’il a soumis à ce tribunal, le Président d’Abidjan City avait discuté la réaction du Tas. Selon lui, il n’a pas considéré l’analyse graphologique qui établirait le faux dans la signature de la mère du footballeur pour autoriser son transfert en Europe ; et d’autre part, la décision de la FIF qui infirme le statut du joueur. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui visiblement veut se tirer d’affaire a gardé le silence. Silence face à la réaction du Tribunal fédéral Suisse. Ce dernier a signifié qu’il y avait matière à recours. Une situation presque inédite dans le monde du football. Il est bon de rappeler que seuls 10 à 15 % des cas voient le TAS revenir sur ses décisions. Ce qui souligne la gravité et l’exceptionnalité de cette affaire.
DESIRE THEA
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE