Le 18 juillet 2019, le monde de la musique ivoirienne a dit un dernier adieu à Larry Cheick.
L’un des piliers du reggae en Côte d’Ivoire. Voilà cinq ans qu’il repose au cimetière d’Abobo, mais son héritage musical et spirituel demeure vivant.
Larry Cheick, de son vrai nom Seydou Diabaté, est décédé le vendredi 5 juillet 2019 au Centre Hospitalier Universitaire de Cocody. Il a laissé derrière lui une grande communauté de fans et d’amis en deuil. Larry avait été hospitalisé en urgence le 1er juillet 2019 et n’était jamais sorti du coma. Connu pour son courage face à la maladie, Larry avait déjà subi l’amputation d’une jambe à cause du diabète. Une opération prise en charge par l’État de Côte d’Ivoire. Malgré cette épreuve, il avait retrouvé le goût de vivre et continuait à se produire sur scène.
Larry Cheick a marqué le reggae ivoirien avec des titres cultes tels que « Férima« , « Code pénal« , et « Djamanan ».
5 ANS
Sa musique, un mélange unique de reggae et de sonorités africaines, véhiculait des messages de justice, de liberté, d’égalité et d’unité. Son premier album, « Sarajevo Crime« , sorti en 1984, l’a révélé au public. Le succès de « Massa » et de « Code Pénal » en 1993, qui est resté longtemps en tête des hits parades, ont confirmé son talent. Son engagement pour la justice et l’égalité a résonné profondément avec ses fans et au-delà.
Son manager, Guy Mimi, et son ami proche, Cheick Konaté, s’étaient souvenu de lui avec une grande émotion. L’impact de Larry sur la scène musicale était immense, et son absence laisse un vide que personne ne pourra combler.
Aujourd’hui, cinq ans après sa disparition, nous nous souvenons de Larry Cheick avec gratitude. Son humilité, sa foi et son respect pour autrui sont des valeurs qui ont guidé sa vie. Et qui continuent d’inspirer ceux qui l’ont connu. Adieu l’artiste, votre musique et vos principes continueront de résonner dans nos cœurs pour toujours.
HARON LESLIE
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE