L’histoire de la musique aime souvent opposer ses icônes pour créer le buzz et capter l’attention du public. Aujourd’hui Himra et Didi B sont opposés. Pourquoi?
Lougah François et Bailly Spinto, deux artistes aux multiples facettes. Deux géants de la musique ivoirienne. Alpha Blondy et Tiken Jah, deux réggaemen aux carrières respectées, sont souvent mis en compétition pour tester leur influence. Ces oppositions font naître des débats animés parmi les fans et critiques.
Roselyne Layo et Josey, deux grandes voix féminines ivoiriennes, sont également comparées, chacune ayant sa propre identité musicale. Aujourd’hui, Didi B et Himra, deux rappeurs ivoiriens populaires, connaissent une opposition similaire. Cette pratique a pour but de stimuler les ventes, attirer l’attention et créer de l’engouement. Les comparaisons génèrent du buzz, favorisent la visibilité et alimentent les discussions.
Ces oppositions ne servent pas seulement à mesurer le talent, mais à renforcer l’industrie musicale.
En mettant en compétition ces artistes, l’industrie musicale ivoirienne cherche à maximiser l’impact médiatique et les revenus.
Noël est un moment clé pour l’industrie musicale, car beaucoup de gens sont en vacances et plus enclins à écouter de la musique. Les artistes profitent de cette période pour sortir des singles ou des albums, ou bien pour alimenter les discussions et attirer l’attention des médias et des fans. En créant une rivalité, Hirma et Didi B alimentent l’intérêt autour de leurs carrières.
La rivalité devient une stratégie pour accroître la notoriété et séduire les foules. Le buzz autour de ces oppositions stimule non seulement la consommation musicale, mais également l’intérêt du public pour des genres spécifiques. Paradoxalement, ces confrontations permettent aussi à chaque artiste de se démarquer en développant son propre univers. Ces oppositions créent un climat où la musique ivoirienne devient plus dynamique et plus engagée.
Cette « palabre » entre Hirma, 26 ans et Didi B 32 ans à Noël semble être une combinaison de stratégie commerciale et de tradition musicale. L’objectif est de générer de l’engouement, de l’attention et d’élargir leur public. Cela nourrit l’écosystème médiatique et musical ivoirien, tout en renforçant l’identité de chaque artiste. A Noel, une période où le film de l’affrontement est un fond de commerce.
HARON LESLIE
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
