Les golfeurs de l’Association Sportive Ivoire Golf Club (AS IGC) étaient en assemblée générale. C’était le samedi 6 juillet à l’Ivoire Golf Club.
Occasion de faire le point de leurs activités. Depuis un an que Patrick Kéï Boguinard, le président du club, et son comité exécutif ont pris les rênes de l’association.
C’était quoi le contexte de cette AG ?
C’était une assemblée générale ordinaire. L’objectif principal était de reporter à nos membres les activités de l’association après une année 2023 d’exercice. Nous avons donc présenté aux membres le rapport moral et financier de l’année 2023. On leur a également soumis pour validation le budget d’exécution pour l’année 2024. Et aussi, il y a eu des ajustements au niveau du bureau exécutif qui leur a été demandé d’approuver. Voilà les points essentiels à l’ordre du jour. Tout s’est bien déroulé et les échanges ont été enrichissants.
Qu’est-ce qu’on retient de cette assemblée générale ?
On retient que plusieurs idées ont été mises sur la table. Beaucoup de suggestions sont faites pour l’amélioration de ce qui a été fait. Il faut dire qu’on vient de loin. On est parti d’une situation où il n’y avait presque pas de compte rendu. Pas de compte rendu aux membres sur la gestion de l’association à une situation où tout est pratiquement rentré dans l’ordre normal de fonctionnent.
KEI BOGUINARD
Il y avait des maigres ressources dont on disposait au départ. Aujourd’hui on est arrivé à générer du sponsoring et à organiser plusieurs compétitions. L’assemblée nous a suggéré de prendre certains aspects en compte pour améliorer la performance. Et donc nous allons tenir compte de toutes ces suggestions pour le bien des golfeurs et de la cohésion en notre sein. Sur le bilan financier, l’association a un niveau de liquidité confortable. L’objectif est de préserver ce niveau de liquidité pour des situations exceptionnelles. Et surtout de faire en sorte que le sponsoring permette de soutenir les activités qu’on mène. Donc il va falloir accroitre le sponsoring des compétitions.
Justement, vous avez expliqué éprouvé quelques petites difficultés à aller démarcher les sponsors. Lesquels sont pourtant prêts à vous accompagner…
Le travail de gestion de l’association qu’on fait, c’est du bénévolat. Il faut donc trouver du temps, hormis nos occupations quotidiennes et professionnelles, pour aller vers les sponsors. Lesquels sont prêt à travailler avec nous. On réfléchit actuellement à comment avoir des ressources bénévoles pour gérer ce dossier-là. Ce qui va apporter indéniablement nous apporter encore plus de ressources pour mener nos activités. Il sera donc très important de bien nous organiser à ce niveau.
Vous réitérez chaque fois l’appel à vos camarades pour venir aider avec les compétences afin de faire vivre l’association. Est-ce que ça marche ?
L’AG a démontré que la majorité des membres est pour que l’association évolue dans le bon sens. Et je pense que petit à petit, chacun va prendre conscience qu’il faudra y mettre du sien pour faire évoluer les choses comme on le souhaite. Les golfeurs sont dévoués, passionnés par leur sport. Et j’ai donc bon espoir qu’on va arriver à mieux structurer notre association pour faire évoluer les niveaux.
A ce jour, combien de membres compte l’association ?
100 golfeurs avant décembre 2024
A la date d’aujourd’hui, les membres actifs sont 75. Il y a trois conditions pour avoir la qualité de membre. Avoir un abonnement sur les trois parcours d’Abidjan, avoir la licence fédérale (40000/an). Et payer son droit d’adhésion (10000 f /an). Mais par expérience, on sait qu’au fur et à mesure que l’année avance, les adhésions augmentent. Et donc on devrait facilement atteindre plus de 100 membres d’ici la fin de l’année. Sinon ceux qui ne sont pas forcément membre de l’AS IGC et qui participent à nos activités, on peut les estimer à près de 300 golfeurs.
Un autre défi pour vous, c’est d’arriver à atteindre le niveau de qualité d’organisation des compétitions. A l’instar de ce qui se fait ailleurs. Dans quelle démarche vous vous inscrivez pour atteindre cet objectif ?
Il y a des pays où la pratique du golf est beaucoup plus développée qu’en Côte d’Ivoire. Ce sont généralement les pays anglophones, les pays d’Afrique du nord. Ils ont un niveau d’activité beaucoup plus relevée, plus structuré que chez nous. On va donc petit à petit prendre exemple sur ce qui se fait là-bas, pour nous améliorer. Pour ce faire, on doit travailler de concert avec la fédération et les autorités en charge du parcours.
Course aux sponsors
Quelles sont vos rapports avec la fédération ? On a l’impression que vous faites les mêmes choses…
Nous avons des missions différentes. La fédération se charge d’organiser le championnat, les compétitions internationales, de s’occuper des professionnels. Elle fédère les actions entre les différents clubs de golf du pays. Nous, au niveau de l’AS IGC, on a en charge les compétitions qui se déroulent sur les deux parcours. Le 19 trous et le 9 trous vers l’Eglise Tendresse. On s’occupe surtout des amateurs, et notre rôle aussi est d’animer la vie sportive de nos membres. Au calendrier des compétitions, la fédération a priorité des dates. Et après, s’il y a des week-end disponibles, on insère nos compétitions. Donc voilà, on travaille en symbiose et de façon coordonnée avec l’instance fédérale pour que tout soit fluide.
Plus d’une dizaine de compétitions sont annoncées pour le deuxième semestre de l’année au titre des activités de l’AS IGC. Quelles sont les plus importantes pour vous ?
C’est surtout les compétitions sponsorisées. C’est là où on arrive à attirer beaucoup de gens. Il y a aussi les séances d‘initiation qui vont par moment avec les compétitions. A l’occasion de ces séances d’initiation, les sociétés participantes incitent leurs membres à apprendre à jouer. Et ensuite certains continuent la pratique. Ce qui fait qu’on arrive à augmenter le nombre de golfeurs et donc à vulgariser ce sport en Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par
Aaron Leslie
photo: dr
Pouvoirs Magazine
