Plus jeune président d’Afrique, après sa victoire en mars dernier est désigné par la CEDEAO, suite à la réunion tenue à Abuja ce 08 juillet 2024. L’idée est qu’il conduise les discussions entre l’organisation sous régionale et L’AES.
Réussira-t-il sa mission ?
C’est un secret de polichinelle. Diomaye Faye occupe le poste de président du Sénégal, parce que la justice sénégalaise a empêché Ousmane Sonko d’être candidat. Les nombreux discours de rupture de son actuel premier ministre vont caractériser son magistère.
C’est aussi connu, le maire de Zinguinchor affiche une aversion très prononcée pour la politique étrangère française. En Afrique francophone surtout. Ce duo sénégalais présente un quinquennat fondé sur le ras-le-bol de françafricaine. Et ne se laissera pas influencer à travers l’exécution de certaines décisions émanant de la CEDEAO ?
Quand on sait que l’organisation sous régionale sert parfois de bras séculier à la métropole, pour exécuter des pressions et autres coercitions contre des dirigeants peu dociles.
Certains idéaux que défendent les militaires putschistes des pays de l’AES sont en adéquation avec la politique de gouvernance du nouveau médiateur. Sauf que c’est la junte militaire qui décide.
Le président sénégalais ira-t-il leur demander d’abandonner leur guerre contre la Françafrique, d’organiser des élections et de dégager ? Est-il tenté de faire arrêter la mise à mal d’un système de domination impérialiste qu’il ne veut pas chez lui ?
Nous verrons bien comment tout ceci se finira !
Olivier Gbadié