Le terrorisme semble être un prétexte. C’est clair, la junte au pouvoir au Burkina Faso ne quittera pas de si tôt la gestion du Pays.
A partir du 2 juillet prochain, une transition d’au moins 5 ans est là. Le Capitaine Traoré a signé une charte qui la prévoit.
Le Burkina Faso est souverain et son document à lui permet aux chef de l’État, Premier ministre et président de l’Assemblée législative d’être candidat.
On a accordé un mandat d’au moins 5 ans voir 10 au capitaine Ibrahim Traoré. On attend de l’entériner. La junte militaire au Burkina Faso, en prolongeant la transition de cinq ans, agit dans un cadre extraconstitutionnel. Ce dernier ne bénéficie pas de la légitimé de la constitution burkinabè.
Ils ont goutté au pouvoir, c’est fichu
Cette décision peut être perçue comme une tentative de la junte de consolider son pouvoir. Et elle est susceptible de rencontrer une résistance à la fois sur le plan national et international. Les implications politiques et économiques de cette décision sont significatives, nécessitant une gestion prudente et une communication transparente pour éviter des tensions et des conflits prolongés.
Bien que la junte ait le pouvoir de prendre des décisions pendant la période de transition, la prolongation est problématique. Une prolongation de cette période sans consensus et justification adéquate est problématique et controversée. Elle va entraîner des conséquences négatives tant au niveau national qu’international, affectant la stabilité et la crédibilité du processus de transition au Burkina Faso.
Depuis le coup d’État du 24 janvier 2022, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Et son remplacement par le capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022, le Burkina Faso est dirigé par une junte militaire. Ces événements ont perturbé l’ordre constitutionnel. Et la junte a instauré une période de transition pour restaurer un gouvernement civil. Mais tout ça reste théorique.
Ils ONT goutté au pouvoir c’est fichu.
ETHAN GNOGBO
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POUVOIRS MAGAZINE