4e mandat : Voici ceux qui poussent Ouattara à ne pas dire au revoir

1 an

La présidentielle doit se tenir en octobre 2025. Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, ne s’est pas officiellement prononcé sur sa candidature à un nouveau mandat, qui, en cas de victoire, s’achèverait en 2030.

Mais certains Ivoiriens dans leur propos faits de compliments d’invitations l’y poussent. De façon isolée le ministre Cissé Bacongo avait manifester son désir de voir Ouattara  se présenter en 2025.

Ensuite ça été au tour du ministre de la jeunesse Touré Mamadou de lui emboiter le pas.

Début mai, les cadres du vaste district des Savanes, fief du parti dans le Nord du pays, avaient appelé le chef de l’Etat à être candidat. C’était à l’occasion d’un meeting au stade de Korhogo, devant des dizaines de milliers de partisans et plusieurs ministres.

On enfonce le clou. Hier il s’est encore agi, la répétition étant pédagogique de crier haut et fort qu’en 2025, Ouattara serait candidat.

Gilbert Koné Kafana, président du directoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a déclaré hier : « Ce qui est en jeu, c’est la victoire de notre candidat naturel (…) Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2025 »

Il n’est pas le seul. Kobenan Kouassi Adjoumani, le porte-parole du RHDP et surtout abonde dans le même sens : «

« Le meilleur hommage que chaque district et chaque région devra rendre au chef de l’Etat, c’est de lui donner une victoire éclatante. Car l’objectif est de gagner au premier tour. Ouattara, c’est notre candidat et c’est la volonté du parti. Nous irons lui demander d’accepter  à la prochaine présidentielle de 2025. »  

Les appels à une candidature de M. Ouattara, âgé de 83 ans, l’an pour un quatrième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire se sont multipliés. Ces dernières semaines en tout cas au RHDP.

Il n’y a pas de réponse simple à la question de savoir si Ouattara à 83 ans devra briguer un mandat présidentiel supplémentaire. La décision doit être basée sur une évaluation complète de sa santé, de son expérience, de ses compétences. Et aussi de sa vision pour l’avenir, du soutien public et des alternatives disponibles. En fin de compte, c’est au peuple et aux institutions démocratiques du pays de décider si ce candidat est le mieux placé pour diriger le pays à ce stade.

JULIEN BOUABRE

Photo: dr

POUVOIRS MAGAZINE

 

 

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