Vendredi 15 Mai 2020 les parlementaires ont adopté un projet de loi.
Désormais, la mère peut décider de faire ajouter son nom à celui du père, de sorte que l’enfant issu aussi bien de la filiation légitime que de la filiation naturelle, puisse porter un nom double. Les parlementaires ont adopté ce projet le vendredi 15 mai 2020.
Cela fait donc 4 ans.
Mais c’est une pratique que certaines familles avait adopté bien avant cette loi.
C’était une pratique bien répandue au Village Kiyi.
Ainsi celui qui s’appelle aujourd’hui Didi B, rappeur ivoirien se trouve dans ce cas. 28 ans avant la loi, il est né en 1992. Un 3 avril. On lui a donné le de Bassa Zérehoué Diyilem. Bassa le nom de son père Aboubakar Bassa et Zéréhoué de sa mère Péhoula Zéréhoué. Diyilem étant son prénom.
Le port du double nom, également connu sous le nom de double-barrelled name. Ou double surname, est une pratique qui consiste à utiliser deux noms de famille (ou plus) ensemble, sans hyphénation. Souvent pour refléter des héritages familiaux ou des liens maritaux.
Cela permet à une personne de conserver les noms de famille de ses deux parents. Peut être important pour préserver les liens avec les deux branches familiales. Et refléter un sentiment d’égalité entre les deux lignées parentale.
C’est une manière pour une personne de mettre en avant ses identités culturelles ou ethniques. Par exemple, quelqu’un ayant des origines multiculturelles peut choisir d’utiliser un double nom pour refléter ses héritages divers.
Il est important de noter que les règles et les pratiques entourant l’utilisation des double noms peuvent varier d’un pays à l’autre. Et même au sein d’une même société. Certains pays ont des lois spécifiques régissant l’utilisation des noms de famille et des doubles noms. Tandis que d’autres permettent plus de flexibilité dans le choix des noms.
POUVOIRS MAGAZINE