Koné Inza Directeur Général du Csrs a fourni à un groupe de journalistes les outils pour mieux réagir face à la crise environnementale.
C’était au siège de l’Institut des administrateurs de Côte d’Ivoire (Inadci) engagé dans le Plant-Vert en faveur de la reforestation. « La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale » était le thème précis de la conférence. S’en sont suivi des échanges longs au total de 4 heures.
Le Professeur Titulaire de Biologie de la Conservation au Laboratoire des Milieux Naturels.
Et Conservation de la Biodiversité de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte-d’Ivoire a été clair et direct.
Pour lui il y a urgence : « la planète doit être sauvée ». Et la presse a un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la menace environnementale. En informant, en éduquant, en mobilisant et en inspirant le public à agir pour préserver notre planète. Les médias doivent impacter pour changer les attitudes, les comportements et les politiques en faveur de la durabilité environnementale.
la planète doit être sauvée
Inza Koné a invité au modelage du discours aux fins de juguler les différentes crises qui vont des pollutions (déchet, sonore…) aux changements climatiques en passant par la biodiversité.
Le formateur a mis en avant l’impact sur les sociétés humaines. Il n’a pas hésité à passer en revue des exemples alentour. La forêt du Banco, milieu tropical. L’Afrique abrite la diversité biologique la plus riche et la plus variée avec les savanes, les déserts. Et les montagnes que l’on fait malheureusement exploser pour en extraire des minerais. Les forêts sont détruites et remplacées par des villes ou des routes.
Pour des raisons d’efficacité didactique, le Directeur général du Csrs a livré des statistiques inquiétantes. A titre d’exemple ? Il existe plus d’Eléphants au Burkina Faso, pays sahélien, que dans la Côte qui est censée détenir le plus d’ivoire d’éléphants. Cette carence est le résultat de chapelet d’erreurs, de mauvais choix égrené.
Le journalisme engagé
pour la planète est plus qu’une nécessité dans le contexte actuel de crise environnementale.
En adoptant des approches innovantes et en mettant en lumière à la fois les défis et les solutions, les journalistes peuvent jouer un
Le formateur a réussi à révéler aux apprenants du jour, leur rôle clé dans la mobilisation pour la protection de l’environnement. Il les a invités à pratiquer un journalisme environnemental. C’est lui qui indique la voie à suivre en effet, vers un avenir durable.
Passionnants, passionnés furent les échanges qui ont pour ce faire, étiré la rencontre.
Que ce soit en Afrique, en Côte d’Ivoire, ou ailleurs dans le monde, des exemples de bonnes pratiques. Et d’initiatives innovantes dans journalisme environnemental montrent la voie vers un avenir plus durable.
Ted Azouma, directeur exécutif qui aura favorisé cette rencontre s’est dit satisfait de ce moment
AK
POUVOIRS MAGAZINE