Depuis ce dimanche matin 5 mai jusqu’au 2 juin les militants Pdci sont en offensive
On livre le programme des obsèques de Bédié.
Ainsi, les présentations de condoléances officielles débutent à sa résidence de Cocody Ambassade à partir du dimanche 19 mai.
L’hommage de la nation et les honneurs militaires auront lieu au Palais Présidentiel le vendredi 24 mai 2024.
Le samedi 1er juin 2024, à Prepressou, dans la plus stricte intimité familiale, on inhumera le Président du Pdci
Noël Akossi Bendjo, Coordonnateur général des activités du parti. Et le ministre Gervais Kakou, président du Comité d’organisation des obsèques du Président Bédié ont livré cette annonce hier.
Un politique n’est pas un religieux
Puis Raoul Aby, maire de Marcory connu pour être un politique efficace est très clair dans son invitation :
« Que dans les communes du district, au sein des différentes permanences de notre parti, une chapelle ardente soit dressée. Pour permettre aux populations et aux militants de se recueillir et rendre hommage au Président Bédié. Dès ce dimanche 5 mai jusqu’au 2 juin 2024, on demandera des messes. Dans les principales églises et les principaux temples chrétiens pour le repos de son âme.
Qu’à partir du vendredi 10 mai jusqu’au 31 mai 2024, dans les principales mosquées de nos communes, on dise des prières. Pour le repos de son âme. Qu’on organise des veillées de prière dans chaque commune du district d’Abidjan ».
samedi 1er juin 2024, à Prepressou, dans la plus stricte intimité familiale,
Cette recommandation faite par un religieux (Imam, évêque, pasteur…) n’aurait pas éveillé la moindre attention. Mais quand un parti politique recommande une mobilisation, il y a fort à parier que ce n’est pas gratuit. On suspend tout pour Bédié. Or Bédié incarne le Pdci avec l’affect en bonus. On invite la population à une solidarité affective. A travers les messes pour le repos de son âme dans les cieux, c’est son œuvre sur terre qu’on veut sauver. Sur terre Bédié laisse comme œuvre, le Pdci.
Le Pdci serait-il en campagne subtile ? Une lecture plausible
ERICK FOFANA
POUVOIRS MAGAZINE
