Le 2 avril 1972 nait à Yamoussoukro Serge Grah.
Sa rencontre avec Jean-Marie Adiaffi sera déterminante. Ce dernier va lui injecter le virus du livre. Et le contaminer du besoin de lire, de relire, d’écrire.
Jean- Marie avec qui il vit devient son mentor. Il le trimballe partout et le jeune ivoirien finit par suivre ses traces.
Serge Grah est aujourd’hui un journaliste, poète et essayiste ivoirien, éditeur. Responsable éditorial chez Vallesse éditions créé par Fidèle Diomandé. Il est Ambassadeur Universel de la Paix.
On lui doit des livres « Passion de soutane » pour la jeunesse, « Kokou le chasseur » un livre illustré pour enfants. « Madeleine Tchicaya en questions » pour tenter d’immortaliser la première ivoirienne énarque.
Le combat d’Adiaffi n’était pas de convertir les Ivoiriens au Bossonisme
A 52 ans, la promotion du livre en Afrique lui tient à cœur. Il fournit beaucoup de sacrifice. C’est un effort crucial qui contribue à l’éducation, à la culture, à l’économie et au développement intellectuel. Cela nécessite un engagement continu des gouvernements que Serge Grah n’hésite pas à interpeller. Cet homme de la société civile encourage la lecture. Et se bat pour garantir l’accès aux livres à tous les niveaux de la société.
Il sait aussi parler du combat de son père Jean Marie Adiaffi.
» Le combat d’Adiaffi n’était pas de convertir les Ivoiriens au Bossonisme. Ce qu’il voulait, c’est qu’on reconnaisse aux Africains la religiosité de leur Foi. Parce que la conscience de Dieu n’est pas arrivée en Afrique avec le Christianisme et l’Islam. Il y a un Message unique d’un Dieu Unique. Mais chaque culture a son culte et ses Messagers.
À partir de là, Adiaffi s’est battu pour que chaque Africain soit libre de choisir vivre sa Foi. Sans en avoir honte. Ou de faire l’objet de mépris et d’intolérance des membres des autres communautés religieuses. En ce qui me concerne, je suis chrétien. Et je pars du principe que la relation avec dieu ne se lègue pas. Ce n’est pas un héritage. C’est un choix personnel, une démarche intime personnelle vers Dieu. Cela dit, en raison de mon métier, je m’intéresse à la culture africaine. Mieux en tant qu’intellectuelle, je reste un défenseur de cette culture »
AK
POUVOIRS MAGAZINE