Le médecin Lieutenant-Colonel en service au commandement des Forces terrestres à Akouédo s’est donné la mort portant à deux le nombre de suicide dans l’armée ce même mois d’avril
On voudra bien se souvenir que l’Adjudant O.K, agent du Premier bataillon de commando parachutiste (1er Bcp), qui s’était ôté la vie du fait d’un problème avec son ex-compagne.
Cette deuxième mort ne nous livre pas encore les causes de l’autolyse mais on sait que les membres de l’armée sont exposés à des situations de stress intense, que ce soit pendant des opérations de combat ou des missions à haut risque. Cela peut inclure des expériences traumatisantes, des blessures ou la perte de camarades.
Les expériences traumatisantes peuvent contribuer à des troubles de santé mentale comme le trouble de stress post-traumatique (TSPT), la dépression et l’anxiété. Ces troubles peuvent augmenter le risque de suicide.
Le médecin Lieutenant-Colonel s’est donné la mort dans la soirée du 17 avril 2024. C’était au quartier Lièvre rouge dans la commune de Yopougon au domicile familial.
Selon des sources sécuritaires, citant l’Adjudant à la retraite Koné Nanourou de la Garde républicaine, voisin de la victime, l’officier supérieur E.E.E « s’est tiré une balle dans la tête . Aucun détail n’a été donné sur les motivations de cet acte par notre source.
En attendant d’obtenir de plus amples informations on peut comprendre et constater que les membres de l’armée ont souvent accès à des armes à feu, ce qui peut augmenter le risque de suicide si une crise survient.
La culture militaire peut décourager certains membres de demander de l’aide pour des problèmes de santé mentale par peur d’être perçus comme faibles ou incompétents.
Il est important de noter que les organisations militaires travaillent souvent à mettre en place des programmes de soutien pour prévenir les suicides et aider les membres de l’armée à gérer les défis de leur service.
MARIE GNIALET
POUVOIRS MAGAZINE