Une première dans l’histoire du Sénégal et également une situation inhabituelle au Palais de la République.
Les épouses, Diomaye Faye, désormais Président de la République en a deux : la première, Marie Khone Faye, est une belle femme voilée et dévouée, mère d’une fille et de 3 garçons avec Diomaye.
La deuxième dame, Absa Fall Faye, incarne l’élégance et la classe, et n’a pas encore d’enfant avec le numéro deux de Pastef. Mais elle inquiète pour n’avoir épousé Diomaye qu’un mois avant son incarcération.
Absa Fall est une Dakaroise ayant vécu en France. Comme beaucoup de jeunes de son âge, elle est active sur les réseaux sociaux, très peu discrète partageant sur Snapchat et fréquentant le milieu du spectacle. Après l’élection de son mari, plusieurs influenceurs ont partagé des photos avec elle sur Snapchat, montrant ainsi leur relation avec la nouvelle deuxième dame de la République. Cette proximité dérange les patriotes.
On ne peut pas nier la façon dont s’affecte du Sénégal l’image publique et les relations internationales de même que les droits de la femme s’en trouvent violer.
La polygamie est, sur le plan international perçue de manière négative et nuit à l’image publique du chef d’État, surtout dans les « pays frères ou ennemis » où la pratique est moins courante ou considérée comme archaïque. Cela peut également affecter les relations diplomatiques avec d’autres pays, notamment ceux où la polygamie est illégale ou socialement inacceptable et vomie
Dans certaines situations, la polygamie conduit à des violations des droits des femmes, en particulier si les épouses ne sont pas traitées équitablement ou si elles sont soumises à des abus physiques, émotionnels ou économiques.
Cependant, la pratique légale et culturellement acceptée dans la société sénégalaise fait de Bassirou Diomaye Faye un président capable de gouverner de manière efficace en mettant en place des mécanismes appropriés pour gérer les aspects familiaux de sa vie tout en se concentrant sur ses responsabilités publiques.
Gouverner efficacement ne va pas dépendre pas nécessairement de son statut matrimonial de polygame, écartelé entre Les caprices d’Absa et la froideur impassible de Marie. Ce qui importe le plus, c’est la compétence de Diomaye Faye, son intégrité, sa capacité à prendre des décisions éclairées, à diriger le pays et à représenter ses intérêts nationaux et internationaux.
Bien au contraire, ayant des liens familiaux étendus à travers ses deux différentes épouses- si le nombre reste inchangé- et leurs familles respectives, Bassirou peut renforcer ses alliances politiques et sociales. Ces liens familiaux devraient être utilisés pour consolider le pouvoir politique, obtenir le soutien de différents groupes d’intérêt, forger des alliances politiques plus flexibles et diversifiées.
MARIE GNIALET
POUVOIRS MAGAZINE
