Du sucre de qualité douteuse a été découvert à la suite d’un appel du procureur d’Oumé, informant que le commissariat de Diégonéfla a procédé à la saisie d’un produit qui s’apparente à du sucre et dont ils ignorent s’il s’agit de sucre de trafic ou de contrebande.
Un édulcorant artificiel dérivé du sucre, mais environ 600 fois plus sucré que le sucre ordinaire a été saisi. Connu sous plusieurs appellations aspartame, sucralose… et utilisé dans les édulcorants de table, c’est un ingrédient commun dans les produits alimentaires et les boissons “sans sucre”.
Une opération de saisie-enlèvement a été faite par l’équipe du directeur régional du Commerce et de l’industrie du Gôh, Akahoua Evariste, à Gagnoa. L’équipe a mis la main sur quatre tonnes de faux sucre dans la maison d’un Imam, au quartier Château à Diégonéfla à 40 km de Gagnoa.
Dans la demeure travaillent comme il est de coutume dans les petites unités industrielles des femmes, des enfants d’une même grande famille.
Sur le marché, le produit de couleur rougeâtre est écoulé à 700f le kilo et arrive à contenter les bourses faibles, les pouvoirs d’achat fragiles.
Dans de nombreuses cultures, le carême est associé à des traditions culinaires spécifiques, où des plats sucrés ou des desserts particuliers sont préparés pour célébrer cette période religieuse. Par exemple, des gâteaux, des pâtisseries, des bonbons ou des desserts à base de fruits peuvent être préparés et consommés pendant le carême.
Les personnes incriminées et l’imam risquent une amende pécuniaire allant de 100 000 FCFA à 100 millions FCFA, concomitamment à une peine privative de liberté d’au moins six mois.
MARIE GNIALET
POUVOIRS MAGAZINE