Le parti démocratique sénégalais (Pds) avait pour candidat Karim Wade. Ce dernier disqualifié parce qu’il a la double nationalité que réprouve la constitution a invité ses partisans à porter leur choix sur Diomaye Faye, le remplaçant de Ousmane Sonko
« Je vous invite tous, militants et responsables du PDS, alliés de la coalition Karim 2024 et citoyens engagés, à vous mobiliser pour faire gagner le candidat Diomaye Faye et barrer la route au coup d’Etat électoral orchestré par Amadou Ba »
C’est clair, aujourd’hui dimanche, jour de vote présidentielle, Karim Wade indique le chemin à ses proches. Il appelle son parti à travailler étroitement avec la coalition de Bassirou Diomaye Faye, le candidat des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), parti dissous de l’opposant Ousmane Sonko.
Amadou Ba avait appelé Karim Wade cette semaine à se prononcer en sa faveur.
Mais depuis ce matin, il y a une grosse affluence et une discipline des électeurs qui depuis 7h ont pris d’assaut les bureaux de vote pour pouvoir par la suite aller observer les prescriptions du Ramadan.
La violence n’aura pas lieu, elle sera évitée. La démocratie sénégalaise continue ses tout petits pas, il ne fera aucun pas en arrière et va préserver cette démocratie.
Les enjeux économiques sont importants. La plupart des candidats, si ce n’est tous les 17 voudraient profiter pour réduire le pouvoir du Président qui est excessif. La preuve Macky Sall a failli réussir un coup d’Etat.
Il est important de reconnaître que le Sénégal, comme tout pays, n’est pas exempt de défis en matière de gouvernance démocratique. Des questions telles que la corruption, l’accès équitable aux ressources et les inégalités socio-économiques persistent et nécessitent une attention continue. Néanmoins, le Sénégal reste largement considéré comme un exemple positif de démocratie en Afrique de l’Ouest.
ETHAN GNOGBO
POUVOIRS MAGAZINE
