Jazz : Jean Ebo offre 2 pièces de belle facture

1 an

« Love is the Key » la nouvelle pièce de Jean Ebo, la valeur montante du Jazz d’Eburnie est une variante très accessible du Jazz, qui utilise des sonorités douces (d’où le mot smooth qui signifie ‘‘doux’’) avec des influences de la musique soul, funk et pop.

C’est du Smooth Jazz. Ce dernier né de Jean Ebo rappelle fortement le climat des créations du regroupement Bob James (Piano), Chuck Loeb (guitare), Nathan East (basse) et Harvey Mason.

Et sur ce titre, Ebo écrit comme Bob James.

L’écriture est bien élaborée avec l’intelligence de glisser un thème facile à retenir qui nous reste longtemps en mémoire et qu’on peut tous fredonner surtout qu’une partie de la pièce est chantée.

Quelques mois avant « Love is the key », Jean Ebo et ses amis avaient proposé une autre pièce intitulée « Babi Blues ».

D’entrée elle exhale les couleurs manding avec l’usage de la gamme pentatonique qu’on retrouve également au blues.

Le blues est une influence majeure dans le jazz. Ebo et ses amis expriment dans ce travail des émotions profondes à travers le langage du blues, explorant un peu de tristesse et de douleur, mais aussi de la résilience et l’espoir à foison.

Le thème ici est lui aussi facile à mémoriser

Ici une partie du thème est exécutée en duo, à l’unisson (Voix et piano) avec des onomatopées de la voix.

Puis progressivement l’ensemble des instruments mélodiques et harmoniques finissent le thème en Tutti.

L’orchestration telle que présentée, fait allusion à la vie, à la joie de vivre qu’on (re)trouve partout à Abidjan, pseudo nommé Babi.

Une ville où tout bouge, une capitale où tout mouvement est capital.

Même si quelque fois et par endroits les embouteillages peuvent ralentir les activités.

Ce sont ces arrêts, ces ralentissements et bouchons qui sont traduits musicalement et matériellement par les blocages et syncopes.

Et le jeu constant du Djembé indique clairement que malgré tout, l’activité continue et est soutenue. Elle ne saura jamais s’arrêter

Ces deux pièces sont servies par une qualité de son qu’on doit à la prise de son et au dosage du mixage, même s’il saurait exister mieux.

On n’est pas du tout étonné par ces partages riches car Jean Ebo  en donnant des cours depuis bientôt une décennie a accru sa capacité à communiquer efficacement et à adapter son art à différents styles d’apprentissage.

L’occasion de jouer et de performer avec ses élèves, finit par être enrichissante sur le plan artistique et créatif en approfondissant ses propres connaissances musicales, en explorant de nouveaux répertoires et en développant de nouvelles compétences.

Le résultat est là avec ce Jazz frais.

ALEX KIPRE

POUVOIRS MAGAZINE

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