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La Côte d’Ivoire fait des routes d’une durée de 15 ans

Le 4e pont est à péage comme le 3e. L’Etat a besoin de ressources pour entretenir les ouvrages construits. C’est ce qui se fait au Ghana, au Togo et un peu partout dans la sous-région. Dans ces pays, tout comme dans les pays développés, presque toutes les routes sont à péage. La Côte d’Ivoire a beaucoup traîné les pieds sur la question. Mais il est temps qu’elle s’adapte à cette réalité.

Le 4e pont permettra de réduire considérablement le temps de parcours entre le Plateau et la commune de Yopougon, de 1h à 10 minutes.

« Sur le budget de 3557 milliards de F CFA prévu pour la construction et l’entretien des routes, 500 milliards sont destinés aux pistes rurales.
L’Etat préfère faire des routes d’une durée de 15 ans. Cela coûte relativement moins cher. Les routes dont la durée de vie va au-delà, ce n’est pas évident qu’on puisse servir tout le pays. Car cela coûte extrêmement cher. » a précisé le ministre Amédée Kouakou
La durée de vie d’une route goudronnée dépend de plusieurs facteurs, tels que la qualité de la construction, le niveau de trafic, les conditions météorologiques, l’entretien régulier, et d’autres facteurs environnementaux. En général, une route bien construite et entretenue peut avoir une durée de vie d’environ 25 ans, voire plus dans certaines conditions favorables.

Cependant, il est important de noter que la durée de vie effective peut varier. Les routes soumises à un trafic intense, aux cycles de gel-dégel fréquents, aux fortes pluies ou aux températures extrêmes peuvent subir une détérioration plus rapide. De plus, l’entretien régulier, tel que le rebouchage des nids-de-poule, la réfection de l’asphalte, et d’autres travaux de maintenance, peut prolonger la durée de vie de la route.

Les avancées dans les technologies de construction routière et l’utilisation de matériaux durables peuvent également contribuer à prolonger la durée de vie des routes. En fin de compte, la collaboration entre les ingénieurs routiers, les autorités responsables de l’entretien des routes, et d’autres parties prenantes est essentielle pour assurer la longévité des infrastructures routières.

JM AHOUSSI

POUVOIRS MAGAZINE

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