Sa condamnation avait provoqué les troubles les plus meurtriers depuis des années au Sénégal. Il a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat.
M. Sonko, politique âgé de 49 ans, troisième de la dernière présidentielle, a été déclaré coupable le 1er juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme. Ayant refusé de se présenter au procès qu’il dénonçait comme un complot pour l’écarter de, il a été condamné par contumace.
Pour protester contre cette condamnation, l’opposant sénégalais avait entamé et observé une grève de la faim pour mettre la pression sur le pouvoir de Macky Sall et l’appareil judiciaire aux ordres. Mais voila, récemment, l’opposant sénégalais emprisonné Ousmane Sonko, dont la candidature à la présidentielle 2024 est compromise, a mis fin à sa grève de la faim qu’il menait depuis mi-octobre, ont annoncé deux responsables de son parti qui lui ont rendu visite en prison. « Il a suspendu l’utilisation de cette arme pour l’instant », a déclaré le député Guy Marius Sagna qui n’a pas été précis.
La décision de mettre fin à cette grève de la faim est complexe et nécessite une évaluation minutieuse de divers facteurs. Elle peut impliquer un équilibre entre la santé et le bien-être de Sonko en grève. Ce n’est pas le cas dit-on. Les deux hommes ont tous les deux assuré que M. Sonko était « en excellente forme » et avait le moral. Il avait été admis en réanimation dans un hôpital de Dakar après avoir perdu connaissance fin octobre et était à ce moment-là dans un état « très faible
les progrès réalisés dans la réalisation des revendications, la pression publique et d’autres considérations politiques et sociales.
ERICK FOFANA
POUVOIRS MAGAZINE
