Depuis le 22 juin, “Cord’âges”, l’exposition de la photographe ivoirienne basée à Vienne en Autriche attire du beau monde. La ministre de la culture et de la francophonie s’est rendue à la bibliothèque. Il y a des choses qu’on ne se laisse pas raconter.
Hyper occupée, la ministre de la culture et de la francophonie qui fournit l’effort de répondre favorablement à toutes les sollicitations des grands moments de culture, s’est rendue à la bibliothèque où sont accrochées 12 pièces de Ly Lagazelle.
Elle a jugé le travail parlant, fort de sens et a félicité l’artiste. Normal que les lianes rappelant le cordon ombilical, la nudité de la femme pudiquement recouverte parle à cette âme.
Elle a du être touchée par la modestie de cette photographe Ly Lagzelle qui bien qu’ayant exposé son travail dans de nombreux lieux artistiques dans le monde n’hésite jamais à tourner le dos au salon feutré pour accrocher ses pièces ailleurs, à la bibliothèque nationale par exemple.
C’est que Ly sait s’adapter et qu’aussi l’essentiel est ailleurs. Ailleurs dans son féminisme contemporain qui parvient à explorer et mettre en lumière les questions liées aux droits des femmes, à l’égalité des sexes et à l’émancipation féminine. Elle est connue pour son engagement envers la représentation des femmes dans la société et son travail artistique engagé.
Les photographies de Ly Lagazelle abordent souvent des thèmes tels que le corps féminin, la sexualité, la diversité, l’identité et les stéréotypes de genre. Elle cherche à remettre en question les normes sociales préconçues et à promouvoir une vision plus inclusive et égalitaire.
En tant que photographe féministe, Ly Lagazelle utilise son art comme un outil de réflexion et d’expression, permettant de soulever des questions et de susciter des débats sur les problèmes auxquels les femmes sont confrontées dans la société contemporaine. Ses photographies sont souvent provocantes, cherchant à bousculer les idées reçues et à encourager une prise de conscience des inégalités de genre.
POUVOIRS MAGAZINE
