« La ministre du bonheur » la tunisienne a éliminé celle qui l’avait privée l’an dernier d’un titre de Wimbledon et se positionne pour tenter d’accéder en finale.
Ons Jabeur, n°6 mondiale, a éliminé en quarts de finale la Kazakhe Elena Rybakina (n°3), dans ce qui était une revanche de la finale d’il y a un an sur le gazon londonien. L’an passé, Jabeur avait mené une manche à zéro. En vain ; cette fois, elle a été menée un set à zéro avant d’aller chercher sa revanche (6-7(5), 6-4, 6-1 en 1h53).
« Je suis très heureuse de ma performance face à quelqu’un qui servait si bien, confia Jabeur au micro du Centre Court. Je me suis mise en colère, je me suis calmée, je me suis concentrée, j’ai essayé de continuer à croire en mes coups après une première manche qui aurait pu être pour moi. On pourrait écrire un bouquin à propos de toutes les émotions que je ressens pendant un match… »
Aujourd’hui jeudi, en demi-finales, la Tunisienne baptisée dans son pays et sur son continent « la ministre du bonheur » défiera la Biélorusse Aryna Sabalenka , n°2 mondiale, tombeuse un peu plus tôt de l’Américaine Madison Keys sur le court n°1. Jabeur n’a battu la Biélorusse qu’une fois en quatre duels.
A la conférence de presse, il y avait du monde et ça changeait du deuxième tour où après sa victoire elle avait été accueillie par une salle de presse vide. « Personne ne vient », avait plaisanté la Tunisienne. « J’ai été annoncée ? Mais il n’y a personne ici« , a poursuivi la joueuse de 28 ans..
Si elle y parvient, elle deviendrait la première joueuse à enchaîner deux finales à Wimbledon depuis Serena Williams (2018-2019).
Jabeur vise toujours un premier titre en Grand Chelem. Première joueuse du monde arabe à avoir atteint les quarts d’un Majeur (Australie 2020), et à Wimbledon (2021), elle pourrait devenir la deuxième femme du continent africain à avoir joué trois finales de Grand Chelem après la Sud-africaine Amanda Coezter.
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