FILE PHOTO: Russian President Vladimir Putin chairs a meeting on the social and economic development of Crimea and Sevastopol, via videolink in Moscow, Russia March 17, 2023 Sputnik/Mikhail Metzel/Pool via REUTERS/File Photo ATTENTION EDITORS - THIS IMAGE WAS PROVIDED BY A THIRD PARTY

Poutine veut venir en Afrique, ça pose problème.

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La visite du président russe Vladimir Poutine en Afrique du Sud, pour participer au sommet des BRICS prévu au mois d’août, alimente déjà la polémique à Johannesburg. La Cour pénale internationale (CPI) ayant émis, ce week-end un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe.

Bien qu’il n’y ait eu aucune confirmation officielle de la visite de Poutine, celui-ci pourrait décider d’assister en personne au 15e sommet des BRICS. Ses dernières participations ayant été assurées par vidéo-conférence.

Or, une telle visite en Afrique du Sud, qui n’a pas condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mettrait le gouvernement de Cyril Ramaphosa dans une situation délicate, après le mandat d’arrêt émis par la CPI à l’encontre du maitre du Kremlin.

Poutine serait, selon la Cour “présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie”.

“L’Afrique du Sud est consciente de ses obligations légales”, a déclaré dimanche, un porte-parole du président Cyril Ramaphosa, en référence à la visite envisagée de Poutine.

“Nous sommes, en tant que gouvernement, conscients de nos obligations légales. Toutefois, d’ici au sommet, nous resterons en contact avec les différentes parties prenantes”, a déclaré le porte-parole Vincent Magwenya, ajoutant : “Nous avons pris note du mandat d’arrêt délivré par la CPI”.

Et de conclure : “L’Afrique du Sud demeure attachée à ce que le conflit en Ukraine soit résolu pacifiquement par le biais de négociations.”

Pour sa part, la diplomatie russe é réagi à ce mandat d’arrêt par la voix de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. “La Russie n’est pas partie prenante du statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci”, a déclaré Maria Zakharova, ajoutant que Moscou “ne coopère pas” avec la CPI.

Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a abondé en ce sens, déclarant : “La Russie, comme un certain nombre d’Etats, ne reconnaît pas la compétence de ce tribunal. Par conséquent, du point de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues”.

 

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